Robot hand showing background, 3D AI technology

L’AI Mode de Google a-t-il tué le SEO ? 9 conseils pour apparaître dans les réponses générées par l’IA.

Google ne te référence plus, il te paraphrase.

Avec son tout nouveau AI Mode, Google passe en mode “assistant” : il synthétise les réponses, cite rarement les sources et renvoie de moins en moins de clics vers les sites web. Résultat ? Même en première position, tu peux devenir invisible.

Et ce n’est pas un cas isolé. Entre Perplexity, ChatGPT, Bing ou Gemini, les IA génératives sont en train de redéfinir la façon dont les internautes trouvent (ou ne trouvent plus) ton contenu.

La vraie question aujourd’hui n’est donc plus :
👉 Comment bien ranker ?
Mais plutôt :
👉 Comment être retenu, cité ou intégré dans les réponses des IA ?

C’est tout l’enjeu de cet article. Tu vas découvrir 9 leviers concrets pour adapter ton blog ou ton site à ce nouveau terrain de jeu, et faire en sorte que l’IA ne t’oublie pas au moment de répondre.

Conseil n°1 – Est-ce que ton site parle IA couramment ?

Aujourd’hui, des IA comme celles de Perplexity, ChatGPT ou le AI Mode de Google “lisent” ton site en utilisant des agents automatisés. Ce sont des sortes de navigateurs robots qui visitent ton site comme le ferait un humain… mais sans l’intuition. Si ton site est mal conçu, lent ou difficile à comprendre, ils passent à côté de l’essentiel.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Tester ton site avec manus.ai
    → Crée un compte gratuit
    → Lance une session avec l’agent “BrowserGPT”
    → Colle l’URL de ton site
    → Observe ce que l’agent voit, comprend, et s’il parvient à interagir (cliquer, remplir un formulaire, lire un contenu)
    → Note les bugs ou blocages : bouton non cliquable, menu invisible, pop-up intrusif, etc.
  • Corriger les problèmes identifiés
    → Supprime les scripts inutiles ou bloquants
    → Assure-toi que les contenus essentiels sont bien visibles sans interaction complexe (scroll infini, lazy load, etc.)
  • Optimiser la vitesse et la structure
    → Passe ton site dans GTMetrix et PageSpeed Insights
    → Corrige les lenteurs : images trop lourdes, CSS non minifié, JS bloquant
    → Structure bien ton HTML : un seul H1 par page, balises bien hiérarchisées, contenu lisible sans stylisation
  • Ouvre l’accès aux IA
    → Vérifie ton robots.txt pour autoriser les crawlers modernes
    → Ajoute une sitemap.xml claire et à jour, avec toutes tes pages importantes
    → Si tu bloques Bing, tu bloques ChatGPT (et d’autres)

Pourquoi c’est important :

“Tu peux avoir le meilleur contenu du monde, mais si une IA ne peut pas charger ta page ou comprendre ta structure, tu n’existes pas pour elle. Aujourd’hui, la visibilité commence par l’accessibilité technique.”

Conseil n°2 – Et si tu arrêtais de cacher ton contenu aux IA ?

Tu as peut-être écrit un article génial, mais si l’IA ne comprend pas ce qu’il contient, elle ne l’utilisera pas. Les moteurs génératifs adorent les contenus bien balisés, structurés avec du schema markup. C’est comme leur donner une fiche de lecture toute faite.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Identifier les types de contenus sur ton site
    → Un article de blog ? Une fiche produit ? Une FAQ ? Un tuto ?
    → Chaque type de contenu peut être enrichi avec un schéma spécifique (Article, Product, FAQ, HowTo…)
  • Utiliser schema.org pour choisir le bon balisage
    → Par exemple :
    • Article pour les billets de blog
    • FAQPage pour une liste de questions/réponses
    • HowTo pour un guide étape par étape
    • Product si tu vends quelque chose
      → Tu peux utiliser des générateurs comme Merkle Schema Generator
  • Insérer les données structurées dans tes pages
    → Intègre-les dans le <head> ou juste avant </body> en JSON-LD (format recommandé par Google)
    → Si tu utilises WordPress, ajoute un plugin comme Rank Math ou Yoast SEO (en version avancée) pour t’aider
  • Tester ce que voit Google
    → Colle l’URL de ta page dans Rich Results Test
    → Corrige les erreurs s’il en détecte

Pourquoi c’est important :

“Les IA n’ont pas le temps de deviner ce que tu veux dire. Plus tu structures ton contenu avec des données lisibles par machine, plus tu facilites leur boulot… et plus tu as de chances d’être repris dans leurs réponses.”

Conseil n°3 – Tu écris pour Google, mais est-ce que tu réponds vraiment à quelqu’un ?

Les IA génératives ne se contentent pas de mots-clés. Elles cherchent à répondre à des questions précises, formulées comme de vraies phrases. Si ton contenu répond exactement à ce que les gens se demandent… tu as une chance d’être sélectionné.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Repérer les vraies questions des internautes
    → Utilise Answer Socrates, AlsoAsked ou la Search Console
    → Tape ton sujet principal et récupère les questions les plus fréquentes et naturelles
  • Créer une page ou un article par question prioritaire
    → Exemple : au lieu de viser “montre connectée”, rédige un article intitulé :
    “Quelle montre connectée choisir pour courir en hiver ?”
    → Vise des requêtes longues, précises, conversationnelles
  • Répondre directement dans l’introduction
    → Commence par une réponse courte, claire et complète
    → Développe ensuite avec des exemples, des comparatifs ou des retours d’expérience
  • Ajouter une FAQ en bas de page
    → Réponds aux questions secondaires, en 3 à 5 lignes chacune
    → Utilise un plugin WordPress comme “FAQ Schema” ou un bloc Gutenberg personnalisé avec des balises FAQPage

Pourquoi c’est important :

“Les IA sélectionnent les contenus qui répondent à une question, pas ceux qui la répètent. Si tu ne règles aucun problème, tu n’es pas utile. Si tu règles un vrai problème, tu deviens indispensable.”

Conseil n°4 – Est-ce que ton contenu donne envie d’être repris tel quel ?

Les IA vont plus vite que les internautes. Elles scannent un texte, identifient des blocs utiles, les synthétisent… ou les copient presque tels quels. Si ton contenu est bien structuré, clair, segmenté, il a beaucoup plus de chances d’être repris.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Commencer chaque article par un mini-résumé
    → 3 à 4 lignes qui répondent directement à la question posée
    → Donne tout de suite les grandes lignes, comme si tu répondais en une phrase à un collègue pressé
  • Utiliser des sous-titres descriptifs
    → Privilégie des H2 qui annoncent clairement ce que le lecteur (et l’IA) va trouver
    → Exemple : “Les avantages de la location courte durée” au lieu de “Avantages”
  • Structurer avec des listes à puces, des tableaux ou des paragraphes courts
    → Une IA adore les blocs faciles à extraire, surtout s’ils listent des étapes, des outils, des conseils pratiques
  • Ajouter une FAQ ou une synthèse à la fin
    → Résume les points clés en 4 à 6 bullet points
    → Intègre des questions fréquentes associées au sujet traité

Pourquoi c’est important :

“Les IA raffolent des contenus prêts à l’emploi. Si ton article peut être résumé sans effort, il a toutes les chances d’être intégré tel quel dans une réponse générée.”

Conseil n°5 – Tu proposes un outil sympa, ou juste du texte ?

Les contenus interactifs ont un double effet : ils captent l’attention des visiteurs humains, et ils créent de la valeur différenciante pour les IA. Car une IA ne peut pas (encore) reproduire un simulateur ou une app embarquée. Résultat : elle cite ta page comme ressource.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Intégrer un outil simple et utile à ton contenu
    → Un quiz, un simulateur, un comparateur ou un petit calculateur
    → Exemple : simulateur de budget, test de niveau, configurateur de produit, estimation en ligne
  • T’appuyer sur des outils no-code si tu ne sais pas coder
    → Utilise Tally, Typeform, Notion Forms, Outgrow, ou Softr pour créer des outils embarqués rapidement
    → Intègre-les dans tes articles avec un simple iframe
  • Mettre en avant l’outil dans l’introduction ou la structure de l’article
    → Explique à quoi il sert, pour qui il est conçu, et pourquoi il est utile
    → Optimise aussi le titre de la page pour inclure ce mot-clé : “simulateur”, “calculateur”, “test gratuit”, etc.
  • Créer une version statique optimisée SEO
    → Si possible, accompagne ton outil d’une version textuelle ou d’un tutoriel qui explique comment l’utiliser

Pourquoi c’est important :

“L’IA peut synthétiser un article, mais pas interagir avec un outil. Un contenu interactif, c’est une excellente raison pour qu’elle renvoie vers toi, plutôt que de résumer ce que tu dis.”

Conseil n°6 – Est-ce que tu es présent là où les IA vont chercher ?

Les IA ne se limitent pas à ton site. Elles se nourrissent de tout ce qu’elles trouvent : articles, forums, réseaux sociaux, vidéos, PDFs… Si tu n’es visible que sur ton blog, tu rates une grande partie du jeu.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Identifier les canaux où ton audience (et les IA) traînent
    → LinkedIn, YouTube, Reddit, Medium, newsletters, forums spécialisés
    → Regarde les sources citées dans les réponses de Perplexity, Bing ou ChatGPT
  • Republier intelligemment ton contenu
    → Un article = un post LinkedIn + une vidéo courte + un carousel Instagram + un résumé sur Medium
    → Ajoute des backlinks vers l’article original quand c’est possible
  • Automatiser ce que tu peux
    → Utilise Make (ex-Integromat), Zapier ou Buffer pour publier sur plusieurs canaux en une fois
    → Gagne du temps sans sacrifier la présence
  • Mesurer l’impact de cette diffusion
    → Vérifie si certaines pages gagnent en visibilité suite à une citation ailleurs
    → Surveille si ton nom ou ton URL ressort dans les réponses générées

Pourquoi c’est important :

“Les IA ne lisent pas que ton site. Elles piochent dans tout le web. Plus tu es présent, plus tu deviens une source crédible à leurs yeux — et donc réutilisable.

Conseil n°7 – Tu ignores Bing ? Mauvaise idée.

On l’oublie souvent, mais Bing est le moteur qui alimente plusieurs IA majeures : ChatGPT, Copilot, Perplexity (en partie). Si tu n’es pas bien indexé chez lui, tu passes sous le radar d’une bonne partie des systèmes génératifs.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Créer un compte sur Bing Webmaster Tools
    → C’est l’équivalent de la Search Console de Google
    → Il permet de voir comment Bing explore ton site
  • Soumettre ta sitemap XML
    → Fournis l’URL de ta sitemap dans l’interface
    → Assure-toi que les pages importantes sont bien incluses
  • Corriger les erreurs d’exploration
    → Vérifie s’il y a des pages bloquées, lentes ou non indexées
    → Apporte les modifications nécessaires (balises, robots.txt, redirections…)
  • Optimiser ton site pour Bing
    → Bing est sensible à la structure HTML propre, au balisage Schema, à la rapidité de chargement, et à la fraîcheur du contenu

Pourquoi c’est important :

“Si tu n’es pas visible sur Bing, tu n’existes pas dans ChatGPT. C’est aussi simple que ça. Et pourtant, presque personne ne s’en occupe.”

Conseil n°8 – Est-ce que ton nom circule en dehors de ton site ?

L’IA ne te lit pas uniquement sur ton blog. Elle capte des signaux de tout l’écosystème web. Si ton site est le seul endroit où tu parles de toi… tu n’existes pas vraiment dans le modèle. Il faut que ton nom, ta marque ou ton contenu soient repris ailleurs.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Obtenir des citations sur d’autres sites
    → Guest blogging, interviews, classements, partenariats de contenu
    → Propose des échanges de visibilité à d’autres créateurs ou éditeurs
  • Participer à des discussions publiques
    → Reddit, LinkedIn, forums spécialisés, commentaires YouTube, Medium
    → Laisse des traces là où les IA apprennent
  • Diversifier les types de contenus où tu es présent
    → Articles, podcasts, vidéos, slides, threads…
    → Les IA valorisent les sources visibles et cohérentes sur plusieurs formats
  • Utiliser des outils de veille pour savoir où ton nom apparaît
    → Mention, Google Alerts, Brand24, ou même Perplexity en testant ton nom ou ton site

Pourquoi c’est important :

“Les IA ne citent pas forcément le site qui a le meilleur contenu, mais celui dont elles entendent le plus parler. Si tu veux être une source, fais parler de toi.”

Conseil n°9 – Tu mesures tes clics, mais qu’est-ce que l’IA retient de toi ?

On a tous l’habitude de suivre le trafic, les clics, les impressions. Mais dans un monde piloté par des IA, ces métriques ne suffisent plus. Il faut savoir comment et tu es réutilisé par les modèles. Car tu peux perdre du trafic… tout en gagnant en influence.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Tester des requêtes dans ChatGPT, Perplexity, Gemini
    → Tape les questions que tu traites sur ton site
    → Observe si ton nom, ton domaine ou tes contenus sont cités
    → Analyse le ton, les formulations, les sources utilisées
  • Surveiller les referrers dans tes analytics
    → Regarde si des outils comme ChatGPT, Bing Chat ou Perplexity apparaissent dans GA4 ou Matomo
    → Si oui, identifie quelles pages sont concernées
  • Utiliser Semrush, Ahrefs ou Similarweb pour suivre les signaux IA
    → Certains outils commencent à intégrer des données issues des moteurs IA
    → Tu peux y repérer des positions “zero-click” ou des anomalies de trafic
  • Relier ton contenu aux indicateurs business
    → Une baisse de clics n’est pas toujours une perte si les leads ou conversions tiennent
    → Identifie les contenus à fort impact business, même sans fort volume

Pourquoi c’est important :

“Ce n’est pas parce que tu as moins de trafic que tu as moins d’impact. Dans l’ère de l’IA, tu peux être cité, relayé, retenu… sans jamais être cliqué. Encore faut-il le savoir.”

Tu viens de voir 9 leviers concrets pour gagner en visibilité dans les réponses générées par l’IA. Mais la vérité, c’est que ce terrain de jeu bouge tous les mois.

Le Generative Engine Optimization (GEO) — ou visibilité dans les modèles — est encore jeune. Ce n’est pas une science exacte. C’est une matière en mouvement permanent, à mi-chemin entre le SEO, le branding et l’ingénierie éditoriale.

Ce qui marche aujourd’hui peut devenir invisible demain.
Ce que Google affiche cette semaine, Perplexity l’a peut-être déjà remplacé par autre chose.

Autrement dit : rester visible ne suffit pas. Il faut rester à jour.

  • Tester régulièrement
  • Observer comment les IA citent (ou pas) ton contenu
  • Ajuster, expérimenter, recommencer

Les marques et les créateurs qui survivront à cette mutation seront ceux qui acceptent l’idée que le SEO n’est plus un jeu figé… mais une stratégie vivante, souple, itérative.

Alors pose-toi cette question simple :

Est-ce que ton contenu est encore optimisé pour les humains… ou déjà mémorable pour une IA ?

Les principales sources de l’article

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