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SEO : chronique (argumentée) d’une mort annoncée

Pendant longtemps, le SEO, c’était la valeur refuge du marketing digital.
Tu produisais un bon contenu, tu l’optimisais comme il faut, tu grappillais des positions, et le trafic suivait. Lentement, sûrement. Prévisible. Rentable.

Mais voilà : ce monde-là est en train de disparaître.

Aujourd’hui, tu peux être premier sur Google et ne recevoir aucun clic.
Ton contenu peut être utilisé par une IA sans jamais générer de visite.
Et surtout : les internautes ne passent même plus par Google pour chercher.

Pas besoin d’être catastrophiste. Juste lucide.
Le SEO n’est pas mort… mais il n’a plus le pouvoir qu’il avait.

Voici les 12 signaux qui montrent que le SEO “à l’ancienne” est en train de s’effondrer.
Tu ne pourras plus dire que tu ne savais pas.

SignalCe que ça change
1. AI OverviewsGoogle répond à ta place → le clic disparaît
2. Google AI ModeRecherche = conversation continue → plus de retour à la SERP
3. Deep Search & fan-outTon contenu est résumé, remixé, rarement crédité
4. Agentic checkoutL’IA achète sans passer par ton site
5. ChatGPT, Perplexity & cieOn cherche ailleurs → référencement invisible
6. Social SearchLes jeunes cherchent sur TikTok ou Reddit, pas Google
7. Recherche in-appAmazon, YouTube = le trafic ne passe plus par la SERP
8. Flood de contenus IAL’index est saturé → difficile de se démarquer
9. Privacy & cookies bloquésAttribution floue → impossible de prouver le ROI SEO
10. Walled gardensL’influence se fait hors index Google
11. Instabilité des algorithmesSEO = montagnes russes imprévisibles
12. Poids de la marqueSans notoriété, tu es invisible pour les IA

AI Overviews : Google te répond à ta place

C’est le tournant silencieux qui a tout déclenché.

Depuis 2024, Google affiche tout en haut des résultats ce qu’il appelle des AI Overviews :
des réponses générées par IA, directement visibles, sans que l’utilisateur ait besoin de cliquer sur un lien.

Et ce n’est pas anecdotique :

  • Ces encadrés apparaissent sur des millions de requêtes informatives.
  • Ils s’inspirent de ton contenu, mais ne te créditent pas toujours.
  • Résultat : même en position #1, ton trafic peut chuter de 30 à 50 %.

Le pire ?
Tu restes bien positionné dans les outils SEO classiques. Mais personne ne clique.

Ton contenu travaille pour Google.
L’utilisateur a sa réponse. Il repart. Et toi… tu restes sur le carreau.

Impact :

  • Baisse de clics même avec un bon ranking
  • Visibilité ≠ trafic
  • Le SEO technique ne protège plus du “vol d’attention” IA

Google AI Mode : la SERP devient une conversation

Lancé officiellement aux États-Unis en 2025, AI Mode transforme Google en assistant personnel intelligent, accessible directement depuis la barre de recherche.

Concrètement, ça veut dire quoi ?

  • Tu poses une question complexe
  • L’IA te répond avec des visuels, des liens, des tableaux
  • Tu enchaînes avec une question de suivi
  • Et tu continues… sans jamais revoir la page de résultats classique

La SERP disparaît. Les liens aussi.
Google t’enferme dans une interface fluide, captivante, sans retour arrière.

Et les pages web dans tout ça ?
Elles sont en coulisses. Lues, analysées, utilisées… mais quasiment jamais visitées.

L’utilisateur ne navigue plus.
Il discute.
Et il reste dans le jardin fermé de Google.

Impact :

  • Fin du modèle “résultat → clic → site”
  • Tes pages sont transformées en matière première
  • Le SEO devient un levier de sourcing… pas d’acquisition

Deep Search & fan-out : ton contenu, utilisé sans visibilité

Avec AI Mode, Google active une arme de précision : le query fan-out.
Autrement dit : à partir d’une question posée par l’utilisateur, l’IA génère automatiquement des centaines de sous-questions et explore le web pour compiler la meilleure réponse possible.

Et toi, tu y perds quoi ?

  • Ton contenu est scrapé, découpé, agrégé
  • Google en extrait le fond, pas la forme
  • Seules 1 ou 2 sources sont citées… rarement toi

Quand Deep Search entre en jeu, c’est encore plus flagrant :
Google promet de produire des rapports experts, entièrement sourcés, en quelques minutes.

Mais ces sources ?
Des noms de domaine génériques, parfois un lien vers une home page… jamais ton article, ta page, ton visuel.

Tu n’es plus un site.
Tu es un bloc de données dans un rapport IA.

Impact :

  • Optimiser ton H1 ou ton slug devient inutile
  • Ce qui compte, c’est d’être structuré, vérifiable, agrégable
  • Ton contenu doit plaire à une IA… pas à un humain

Agentic checkout : l’IA achète sans jamais te montrer

Tu croyais que l’e-commerce échappait à la vague IA ? Raté.
Avec les capacités “agentiques” d’AI Mode, Google ne se contente plus de répondre : il agit pour l’utilisateur.

Exemple concret :

“Trouve-moi 2 billets pas chers pour le match des Reds samedi.”
L’IA lance des recherches croisées, compare les offres, remplit les formulaires…
Et te propose les meilleures options, prêtes à être payées via Google Pay.

À aucun moment, l’utilisateur ne voit ton site.

Tu es là, en arrière-plan.
Ton contenu produit les infos, ton prix est comparé, ta fiche produit est scannée… mais c’est Google qui fait le lien final.

Ton site est devenu une API silencieuse.
C’est Google qui capte la relation, la confiance et… la conversion.

Impact :

  • Disparition de la visite sur site pour les requêtes transactionnelles
  • Google intègre l’achat dans l’expérience recherche
  • Le SEO ne génère plus de trafic → il alimente un système fermé

ChatGPT, Perplexity & cie : l’utilisateur ne va même plus sur Google

Le danger ne vient pas seulement de Google lui-même.
Il vient aussi du fait que de plus en plus d’utilisateurs ne passent plus par Google du tout.

Aujourd’hui, on cherche directement dans :

  • ChatGPT pour une explication, un résumé, une réponse précise
  • Perplexity pour une synthèse + les sources
  • Bing Chat pour un mix IA + web + interaction visuelle
  • You.com, Brave AI, et consorts

Et ce n’est plus marginal.

Les requêtes les plus impactées ?

  • Questions techniques (“comment fonctionne X”, “avantages de Y”)
  • Résumés de livres, d’articles, de concepts
  • Comparaisons produits, avis, recommandations

Dans ces interfaces :

  • Le contenu est affiché, pas ton site
  • Tu es peut-être cité, rarement cliqué
  • L’utilisateur ne sait même pas d’où vient l’info… et ne cherche pas à savoir

On ne navigue plus.
On consomme des réponses.

Impact :

  • Google n’est plus la porte d’entrée unique
  • Le référencement devient invisible, car il se fait dans des modèles IA fermés
  • Tu peux être pertinent… sans jamais être vu

Social search : les internautes cherchent ailleurs… et ils trouvent

Tu te bats pour une position Google ?
Pendant ce temps, ta cible pose sa question sur TikTok, Reddit ou Instagram.

“Quelle chaussure de rando choisir pour un GR20 ?”
“Comment créer une micro-entreprise en 2025 ?”
“Quelle crème solaire pour bébé ?”

Elle ne va pas sur Google.
Elle va là où les réponses sont incarnées, visuelles, vécues.

  • TikTok pour des démos rapides et des retours d’expérience
  • Reddit pour les avis non filtrés et les débats
  • Instagram pour les tutos et les tendances
  • Même YouTube Shorts ou Pinterest deviennent des moteurs à part entière

Et Google le sait :
Il commence même à indexer ces contenus. Mais c’est toujours l’autre plateforme qui capte l’attention.

Le SEO classique ? Il optimise des pages web.
Pendant que les vraies recherches se font dans les applis sociales.

Impact :

  • La découverte se fait hors de ton site, hors de Google
  • La recommandation passe par des créateurs, pas par des SERP
  • Tu n’as aucune chance d’être visible si tu n’es pas présent là où ça se passe

Recherche in-app : quand Google devient un détour

Aujourd’hui, de plus en plus de recherches ne passent plus par Google… parce qu’elles sont directement lancées dans les applis elles-mêmes.

Tu veux :

  • Acheter un produit ? Tu ouvres Amazon.
  • Regarder un tuto ? Tu vas sur YouTube.
  • Réserver un hôtel ? Tu lances Booking, Airbnb, ou Google Maps directement.

Même les questions santé, beauté, cuisine ou bricolage trouvent leurs réponses dans les apps verticales, les forums spécialisés, ou les plateformes vidéo.

L’intention de départ n’a pas changé.
C’est le point d’entrée qui a glissé.

Et là, le SEO classique n’a plus de prise :

  • Pas de balises à optimiser
  • Pas de meta-title à ajuster
  • Pas de snippets à viser

Tu n’as que deux options :

  1. Être référencé dans l’app (produit Amazon, vidéo YouTube, fiche Maps)
  2. Ou être oublié par l’utilisateur

Impact :

  • Le SEO ne capte plus l’intention transactionnelle dès le départ
  • Les contenus optimisés pour le web sont court-circuités
  • La bataille de la visibilité se joue app par app, plus page par page

Flood de contenus IA : quand le web devient une décharge algorithmique

Tu publies un bon article, bien structuré, utile, avec des sources…
Mais il se retrouve enseveli sous des dizaines de clones générés en 10 secondes par un LLM.

Depuis 2023, le web est inondé de contenus générés par IA :

  • Sites poubelles qui reprennent l’actu en boucle
  • Blogs automatisés qui recyclent Wikipédia
  • Pages SEO montées en masse sur des keywords longue traîne
  • Faux comparatifs, faux avis, faux guides

Et le pire ?
Google les indexe.
Parfois même… les classe au-dessus de toi.

La quantité étouffe la qualité.
Et toi, t’es noyé dans le bruit.

Impact :

  • Ton contenu est moins visible, même s’il est meilleur
  • L’effort éditorial ne garantit plus la position
  • Il devient de plus en plus coûteux de se démarquer

Bonus toxique :
Ces contenus servent aussi de matière première… aux IA génératives elles-mêmes.
Tu nourris le système qui t’éclipse.

Privacy & cookies bloqués : quand tu ne peux plus prouver que ton SEO fonctionne

Même si tu arrives à générer du trafic organique, tu n’es plus capable de le mesurer correctement.

Pourquoi ?
Parce que l’écosystème digital a basculé vers une logique de privacy by design :

  • Fin des cookies tiers avec le Privacy Sandbox de Google
  • Restrictions de suivi sur iOS et Android
  • Refus massif des bandeaux RGPD
  • Analytics floutées, sessions non attribuées, conversions perdues

Résultat :

  • Tu vois des visites… mais tu ne sais pas d’où elles viennent
  • Tes leads SEO ne sont plus traçables
  • Ton ROI devient flou → ton budget SEO saute

On ne coupe pas ce qu’on ne comprend pas.
Et dans beaucoup de boîtes, c’est exactement ce qui arrive au SEO.

Impact :

  • Difficile de défendre ton canal face au paid ou au social
  • Attribution biaisée → arbitrages budgétaires défavorables
  • Le SEO devient un coût fixe flou, pas un levier mesurable

Walled Gardens : l’autorité se construit hors du web accessible

Tu peux avoir le meilleur contenu du monde sur ton site…
Mais s’il n’est ni visible, ni cité, ni relayé dans les bons espaces, il ne vaut plus grand-chose aux yeux des IA et des moteurs.

Pourquoi ? Parce que :

  • Les conversations ont lieu dans des espaces fermés : Discord, Slack, Telegram
  • Les contenus experts sont dans des newsletters privées (Substack, Ghost…)
  • Les recommandations se passent en DM, forums niche ou groupes fermés

Et rien de tout ça n’est crawlable par Google.

L’autorité ne se voit plus dans les backlinks.
Elle se construit dans des écosystèmes hors index.

Même les IA, pour apprendre à te “faire confiance”, doivent te retrouver dans plusieurs contextes — or, ces contextes ne sont plus des pages web publiques.

Impact :

  • Tu peux avoir un site parfait… et être perçu comme “inexistant”
  • Le SEO ne capte pas ce que les gens lisent réellement
  • Le signal d’autorité se déplace vers le hors-site, privé, communautaire

Instabilité des algorithmes : le SEO devient imprévisible

Tu fais tout bien.
Tu suis les guidelines.
Tu produis du bon contenu.
Et du jour au lendemain… -40 % de trafic. Sans explication claire.

Bienvenue dans l’ère des updates en rafale :

  • Core Update, Spam Update, Helpful Content Update, Reviews Update…
  • Plusieurs gros changements d’algorithme par trimestre
  • Aucune transparence réelle sur ce qui est pénalisé ou favorisé

Et le pire ?
Même si tu t’adaptes, ça peut repartir dans l’autre sens deux mois plus tard.

Tu ne fais plus du SEO.
Tu fais du tuning permanent, en espérant que la prochaine vague ne t’écrase pas.

Impact :

  • Stratégie à long terme impossible
  • ROI instable, effort éditorial découragé
  • Difficile de vendre le SEO en interne comme un levier fiable

Et quand l’instabilité devient la norme, le budget va vers ce qui est traçable, immédiat, mesurable. Pas vers le SEO.

Le poids de la marque : Google fait confiance aux noms, pas aux balises

Tu peux avoir un article optimisé aux petits oignons, avec le meilleur maillage interne, un temps de chargement éclair et une sémantique chirurgicale…
Mais si ta marque est inconnue, tu pars avec un énorme handicap.

Pourquoi ? Parce que l’algorithme — et maintenant les IA génératives — s’appuient sur autre chose que la technique :

  • Les signaux E-E-A-T (Experience, Expertise, Authoritativeness, Trust)
  • La notoriété hors-site : mentions sur d’autres domaines, citations dans des forums, présence dans les contenus de référence
  • L’empreinte culturelle : es-tu reconnu dans ton domaine ? Par ton marché ? Par des humains ?

Et quand Google ou ChatGPT doivent choisir une source pour alimenter une réponse synthétique, ils prennent la plus “sûre”.
Pas la plus optimisée.

En 2025, on ne référence plus des pages.
On référence des marques, des figures, des écosystèmes.

Impact :

  • Le SEO “technique” ne permet plus de compenser un manque de notoriété
  • Sans preuve sociale externe, tu es ignoré par les moteurs génératifs
  • Le jeu se déplace vers la PR, la réputation, les signaux faibles

Tu viens de lire 11 signaux qui montrent que le SEO classique est en train de perdre pied.
Mais ça ne veut pas dire qu’il faut tout jeter.

La vraie question, c’est pas :

“Est-ce que le SEO est mort ?”
Mais plutôt :
“Comment je reste visible dans un web où il n’y a plus de clics ?”

Voici mes conseils pour devenir visible dans les réponses générées par l’IA.

L’AI Mode de Google a-t-il tué le SEO ? 9 conseils pour apparaître dans les réponses générées par l’IA.

Google ne te référence plus, il te paraphrase.

Avec son tout nouveau AI Mode, Google passe en mode “assistant” : il synthétise les réponses, cite rarement les sources et renvoie de moins en moins de clics vers les sites web. Résultat ? Même en première position, tu peux devenir invisible.

Et ce n’est pas un cas isolé. Entre Perplexity, ChatGPT, Bing ou Gemini, les IA génératives sont en train de redéfinir la façon dont les internautes trouvent (ou ne trouvent plus) ton contenu.

La vraie question aujourd’hui n’est donc plus :
👉 Comment bien ranker ?
Mais plutôt :
👉 Comment être retenu, cité ou intégré dans les réponses des IA ?

C’est tout l’enjeu de cet article. Tu vas découvrir 9 leviers concrets pour adapter ton blog ou ton site à ce nouveau terrain de jeu, et faire en sorte que l’IA ne t’oublie pas au moment de répondre.

Conseil n°1 – Est-ce que ton site parle IA couramment ?

Aujourd’hui, des IA comme celles de Perplexity, ChatGPT ou le AI Mode de Google “lisent” ton site en utilisant des agents automatisés. Ce sont des sortes de navigateurs robots qui visitent ton site comme le ferait un humain… mais sans l’intuition. Si ton site est mal conçu, lent ou difficile à comprendre, ils passent à côté de l’essentiel.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Tester ton site avec manus.ai
    → Crée un compte gratuit
    → Lance une session avec l’agent “BrowserGPT”
    → Colle l’URL de ton site
    → Observe ce que l’agent voit, comprend, et s’il parvient à interagir (cliquer, remplir un formulaire, lire un contenu)
    → Note les bugs ou blocages : bouton non cliquable, menu invisible, pop-up intrusif, etc.
  • Corriger les problèmes identifiés
    → Supprime les scripts inutiles ou bloquants
    → Assure-toi que les contenus essentiels sont bien visibles sans interaction complexe (scroll infini, lazy load, etc.)
  • Optimiser la vitesse et la structure
    → Passe ton site dans GTMetrix et PageSpeed Insights
    → Corrige les lenteurs : images trop lourdes, CSS non minifié, JS bloquant
    → Structure bien ton HTML : un seul H1 par page, balises bien hiérarchisées, contenu lisible sans stylisation
  • Ouvre l’accès aux IA
    → Vérifie ton robots.txt pour autoriser les crawlers modernes
    → Ajoute une sitemap.xml claire et à jour, avec toutes tes pages importantes
    → Si tu bloques Bing, tu bloques ChatGPT (et d’autres)

Pourquoi c’est important :

“Tu peux avoir le meilleur contenu du monde, mais si une IA ne peut pas charger ta page ou comprendre ta structure, tu n’existes pas pour elle. Aujourd’hui, la visibilité commence par l’accessibilité technique.”

Conseil n°2 – Et si tu arrêtais de cacher ton contenu aux IA ?

Tu as peut-être écrit un article génial, mais si l’IA ne comprend pas ce qu’il contient, elle ne l’utilisera pas. Les moteurs génératifs adorent les contenus bien balisés, structurés avec du schema markup. C’est comme leur donner une fiche de lecture toute faite.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Identifier les types de contenus sur ton site
    → Un article de blog ? Une fiche produit ? Une FAQ ? Un tuto ?
    → Chaque type de contenu peut être enrichi avec un schéma spécifique (Article, Product, FAQ, HowTo…)
  • Utiliser schema.org pour choisir le bon balisage
    → Par exemple :
    • Article pour les billets de blog
    • FAQPage pour une liste de questions/réponses
    • HowTo pour un guide étape par étape
    • Product si tu vends quelque chose
      → Tu peux utiliser des générateurs comme Merkle Schema Generator
  • Insérer les données structurées dans tes pages
    → Intègre-les dans le <head> ou juste avant </body> en JSON-LD (format recommandé par Google)
    → Si tu utilises WordPress, ajoute un plugin comme Rank Math ou Yoast SEO (en version avancée) pour t’aider
  • Tester ce que voit Google
    → Colle l’URL de ta page dans Rich Results Test
    → Corrige les erreurs s’il en détecte

Pourquoi c’est important :

“Les IA n’ont pas le temps de deviner ce que tu veux dire. Plus tu structures ton contenu avec des données lisibles par machine, plus tu facilites leur boulot… et plus tu as de chances d’être repris dans leurs réponses.”

Conseil n°3 – Tu écris pour Google, mais est-ce que tu réponds vraiment à quelqu’un ?

Les IA génératives ne se contentent pas de mots-clés. Elles cherchent à répondre à des questions précises, formulées comme de vraies phrases. Si ton contenu répond exactement à ce que les gens se demandent… tu as une chance d’être sélectionné.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Repérer les vraies questions des internautes
    → Utilise Answer Socrates, AlsoAsked ou la Search Console
    → Tape ton sujet principal et récupère les questions les plus fréquentes et naturelles
  • Créer une page ou un article par question prioritaire
    → Exemple : au lieu de viser “montre connectée”, rédige un article intitulé :
    “Quelle montre connectée choisir pour courir en hiver ?”
    → Vise des requêtes longues, précises, conversationnelles
  • Répondre directement dans l’introduction
    → Commence par une réponse courte, claire et complète
    → Développe ensuite avec des exemples, des comparatifs ou des retours d’expérience
  • Ajouter une FAQ en bas de page
    → Réponds aux questions secondaires, en 3 à 5 lignes chacune
    → Utilise un plugin WordPress comme “FAQ Schema” ou un bloc Gutenberg personnalisé avec des balises FAQPage

Pourquoi c’est important :

“Les IA sélectionnent les contenus qui répondent à une question, pas ceux qui la répètent. Si tu ne règles aucun problème, tu n’es pas utile. Si tu règles un vrai problème, tu deviens indispensable.”

Conseil n°4 – Est-ce que ton contenu donne envie d’être repris tel quel ?

Les IA vont plus vite que les internautes. Elles scannent un texte, identifient des blocs utiles, les synthétisent… ou les copient presque tels quels. Si ton contenu est bien structuré, clair, segmenté, il a beaucoup plus de chances d’être repris.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Commencer chaque article par un mini-résumé
    → 3 à 4 lignes qui répondent directement à la question posée
    → Donne tout de suite les grandes lignes, comme si tu répondais en une phrase à un collègue pressé
  • Utiliser des sous-titres descriptifs
    → Privilégie des H2 qui annoncent clairement ce que le lecteur (et l’IA) va trouver
    → Exemple : “Les avantages de la location courte durée” au lieu de “Avantages”
  • Structurer avec des listes à puces, des tableaux ou des paragraphes courts
    → Une IA adore les blocs faciles à extraire, surtout s’ils listent des étapes, des outils, des conseils pratiques
  • Ajouter une FAQ ou une synthèse à la fin
    → Résume les points clés en 4 à 6 bullet points
    → Intègre des questions fréquentes associées au sujet traité

Pourquoi c’est important :

“Les IA raffolent des contenus prêts à l’emploi. Si ton article peut être résumé sans effort, il a toutes les chances d’être intégré tel quel dans une réponse générée.”

Conseil n°5 – Tu proposes un outil sympa, ou juste du texte ?

Les contenus interactifs ont un double effet : ils captent l’attention des visiteurs humains, et ils créent de la valeur différenciante pour les IA. Car une IA ne peut pas (encore) reproduire un simulateur ou une app embarquée. Résultat : elle cite ta page comme ressource.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Intégrer un outil simple et utile à ton contenu
    → Un quiz, un simulateur, un comparateur ou un petit calculateur
    → Exemple : simulateur de budget, test de niveau, configurateur de produit, estimation en ligne
  • T’appuyer sur des outils no-code si tu ne sais pas coder
    → Utilise Tally, Typeform, Notion Forms, Outgrow, ou Softr pour créer des outils embarqués rapidement
    → Intègre-les dans tes articles avec un simple iframe
  • Mettre en avant l’outil dans l’introduction ou la structure de l’article
    → Explique à quoi il sert, pour qui il est conçu, et pourquoi il est utile
    → Optimise aussi le titre de la page pour inclure ce mot-clé : “simulateur”, “calculateur”, “test gratuit”, etc.
  • Créer une version statique optimisée SEO
    → Si possible, accompagne ton outil d’une version textuelle ou d’un tutoriel qui explique comment l’utiliser

Pourquoi c’est important :

“L’IA peut synthétiser un article, mais pas interagir avec un outil. Un contenu interactif, c’est une excellente raison pour qu’elle renvoie vers toi, plutôt que de résumer ce que tu dis.”

Conseil n°6 – Est-ce que tu es présent là où les IA vont chercher ?

Les IA ne se limitent pas à ton site. Elles se nourrissent de tout ce qu’elles trouvent : articles, forums, réseaux sociaux, vidéos, PDFs… Si tu n’es visible que sur ton blog, tu rates une grande partie du jeu.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Identifier les canaux où ton audience (et les IA) traînent
    → LinkedIn, YouTube, Reddit, Medium, newsletters, forums spécialisés
    → Regarde les sources citées dans les réponses de Perplexity, Bing ou ChatGPT
  • Republier intelligemment ton contenu
    → Un article = un post LinkedIn + une vidéo courte + un carousel Instagram + un résumé sur Medium
    → Ajoute des backlinks vers l’article original quand c’est possible
  • Automatiser ce que tu peux
    → Utilise Make (ex-Integromat), Zapier ou Buffer pour publier sur plusieurs canaux en une fois
    → Gagne du temps sans sacrifier la présence
  • Mesurer l’impact de cette diffusion
    → Vérifie si certaines pages gagnent en visibilité suite à une citation ailleurs
    → Surveille si ton nom ou ton URL ressort dans les réponses générées

Pourquoi c’est important :

“Les IA ne lisent pas que ton site. Elles piochent dans tout le web. Plus tu es présent, plus tu deviens une source crédible à leurs yeux — et donc réutilisable.

Conseil n°7 – Tu ignores Bing ? Mauvaise idée.

On l’oublie souvent, mais Bing est le moteur qui alimente plusieurs IA majeures : ChatGPT, Copilot, Perplexity (en partie). Si tu n’es pas bien indexé chez lui, tu passes sous le radar d’une bonne partie des systèmes génératifs.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Créer un compte sur Bing Webmaster Tools
    → C’est l’équivalent de la Search Console de Google
    → Il permet de voir comment Bing explore ton site
  • Soumettre ta sitemap XML
    → Fournis l’URL de ta sitemap dans l’interface
    → Assure-toi que les pages importantes sont bien incluses
  • Corriger les erreurs d’exploration
    → Vérifie s’il y a des pages bloquées, lentes ou non indexées
    → Apporte les modifications nécessaires (balises, robots.txt, redirections…)
  • Optimiser ton site pour Bing
    → Bing est sensible à la structure HTML propre, au balisage Schema, à la rapidité de chargement, et à la fraîcheur du contenu

Pourquoi c’est important :

“Si tu n’es pas visible sur Bing, tu n’existes pas dans ChatGPT. C’est aussi simple que ça. Et pourtant, presque personne ne s’en occupe.”

Conseil n°8 – Est-ce que ton nom circule en dehors de ton site ?

L’IA ne te lit pas uniquement sur ton blog. Elle capte des signaux de tout l’écosystème web. Si ton site est le seul endroit où tu parles de toi… tu n’existes pas vraiment dans le modèle. Il faut que ton nom, ta marque ou ton contenu soient repris ailleurs.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Obtenir des citations sur d’autres sites
    → Guest blogging, interviews, classements, partenariats de contenu
    → Propose des échanges de visibilité à d’autres créateurs ou éditeurs
  • Participer à des discussions publiques
    → Reddit, LinkedIn, forums spécialisés, commentaires YouTube, Medium
    → Laisse des traces là où les IA apprennent
  • Diversifier les types de contenus où tu es présent
    → Articles, podcasts, vidéos, slides, threads…
    → Les IA valorisent les sources visibles et cohérentes sur plusieurs formats
  • Utiliser des outils de veille pour savoir où ton nom apparaît
    → Mention, Google Alerts, Brand24, ou même Perplexity en testant ton nom ou ton site

Pourquoi c’est important :

“Les IA ne citent pas forcément le site qui a le meilleur contenu, mais celui dont elles entendent le plus parler. Si tu veux être une source, fais parler de toi.”

Conseil n°9 – Tu mesures tes clics, mais qu’est-ce que l’IA retient de toi ?

On a tous l’habitude de suivre le trafic, les clics, les impressions. Mais dans un monde piloté par des IA, ces métriques ne suffisent plus. Il faut savoir comment et tu es réutilisé par les modèles. Car tu peux perdre du trafic… tout en gagnant en influence.

Ce que tu dois faire concrètement :

  • Tester des requêtes dans ChatGPT, Perplexity, Gemini
    → Tape les questions que tu traites sur ton site
    → Observe si ton nom, ton domaine ou tes contenus sont cités
    → Analyse le ton, les formulations, les sources utilisées
  • Surveiller les referrers dans tes analytics
    → Regarde si des outils comme ChatGPT, Bing Chat ou Perplexity apparaissent dans GA4 ou Matomo
    → Si oui, identifie quelles pages sont concernées
  • Utiliser Semrush, Ahrefs ou Similarweb pour suivre les signaux IA
    → Certains outils commencent à intégrer des données issues des moteurs IA
    → Tu peux y repérer des positions “zero-click” ou des anomalies de trafic
  • Relier ton contenu aux indicateurs business
    → Une baisse de clics n’est pas toujours une perte si les leads ou conversions tiennent
    → Identifie les contenus à fort impact business, même sans fort volume

Pourquoi c’est important :

“Ce n’est pas parce que tu as moins de trafic que tu as moins d’impact. Dans l’ère de l’IA, tu peux être cité, relayé, retenu… sans jamais être cliqué. Encore faut-il le savoir.”

Tu viens de voir 9 leviers concrets pour gagner en visibilité dans les réponses générées par l’IA. Mais la vérité, c’est que ce terrain de jeu bouge tous les mois.

Le Generative Engine Optimization (GEO) — ou visibilité dans les modèles — est encore jeune. Ce n’est pas une science exacte. C’est une matière en mouvement permanent, à mi-chemin entre le SEO, le branding et l’ingénierie éditoriale.

Ce qui marche aujourd’hui peut devenir invisible demain.
Ce que Google affiche cette semaine, Perplexity l’a peut-être déjà remplacé par autre chose.

Autrement dit : rester visible ne suffit pas. Il faut rester à jour.

  • Tester régulièrement
  • Observer comment les IA citent (ou pas) ton contenu
  • Ajuster, expérimenter, recommencer

Les marques et les créateurs qui survivront à cette mutation seront ceux qui acceptent l’idée que le SEO n’est plus un jeu figé… mais une stratégie vivante, souple, itérative.

Alors pose-toi cette question simple :

Est-ce que ton contenu est encore optimisé pour les humains… ou déjà mémorable pour une IA ?

Les principales sources de l’article

Generative Engine Optimization (GEO) : Anticiper le futur du SEO à l’ère de l’IA

Et si demain, Google cessait d’être votre premier canal d’acquisition ?
Entre l’explosion du no-click, l’invasion des annonces payantes et la montée en puissance des agents conversationnels, la SERP classique perd chaque jour en efficacité. Selon Ipsos, près de quatre Français sur dix utilisent déjà des outils d’intelligence artificielle générative dans leur quotidien professionnel ou personnel.

Également appelés moteurs de réponse, moteurs génératifs ou GE (Generative Engines), ces assistants IA transforment en profondeur notre rapport à l’information digitale. Ils ne se contentent plus de lister des liens : ils synthétisent l’information, l’adaptent au contexte et répondent instantanément à la demande de l’utilisateur.

Résultat : être premier sur Google ne suffit plus.
Pour continuer d’exister en ligne, vos articles doivent désormais être repris dans la réponse de l’IA, puis cités comme source, de préférence plusieurs fois. C’est là tout l’enjeu du Generative Engine Optimization (GEO) : cette nouvelle approche du SEO consiste à optimiser ses contenus pour les modèles de langage (LLM).

Simple feu de paille ou révolution à venir ?

🔍 L’essentiel à savoir sur le GEO

  • Le GEO, pour Generative Engine Optimization, désigne les techniques d’optimisation permettant aux contenus digitaux d’être repris, reformulés et cités par des IA génératives comme ChatGPT ou Perplexity.
  • Contrairement au SEO, qui vise le classement dans la SERP, le GEO permet à une page d’être citée comme source dans la réponse elle-même.
  • Bing est amené à jouer un rôle central. Le moteur de recherche alimente l’index de nombreuses IA et propose un système d’indexation rapide (IndexNow) qui permet d’apparaître dans les réponses générées en quelques minutes.
  • Le GEO est une méthode encore jeune. Aujourd’hui, il n’existe pas de KPI de référence, les citations restent difficiles à tracer et les résultats varient d’un modèle d’IA à l’autre. Malgré tout, c’est déjà un levier stratégique pour booster sa visibilité en ligne.

Qu’est-ce que le Generative Engine Optimization (GEO) ?

Le Generative Engine Optimization (GEO) désigne un ensemble de techniques visant à adapter vos contenus pour qu’ils soient compris, sélectionnés et cités par des outils comme ChatGPT, Perplexity ou Copilot. 

Une nouvelle approche du référencement

L’essor de l’intelligence artificielle générative marque une rupture nette dans les pratiques de recherche en ligne. Pour obtenir une réponse, l’utilisateur n’est désormais plus contraint d’explorer une page de résultats, de cliquer sur un lien et de lire le contenu. Les moteurs de réponse ont la capacité de répondre directement à sa requête, à partir d’une simple question écrite ou orale. Le Generative Engine Optimization (GEO) s’inscrit dans cette transformation en visant une visibilité intégrée, non plus listée.

Voici comment Google affiche ses résultats de recherche.

SERP Google

​Et maintenant, voici comment apparaissent les sources dans ChatGPT.

Sources dans ChatGPT

Le Generative Engine Optimization (GEO) s’inscrit dans ce nouveau paradigme : il ne s’agit plus d’apparaître dans la SERP, mais d’être intégré dans la réponse elle-même.

Ignorer le GEO, c’est risquer l’invisibilité

Pourquoi le GEO n’est plus optionnel ? Parce que les moteurs conversationnels ne se limitent plus à référencer le contenu : ils le réécrivent, le restructurent et l’adaptent. Et seules les informations claires, structurées et pertinents ont une chance d’être reprises. Les autres resteront dans l’ombre.

À l’ère du GEO, un contenu doit activer 3 principaux leviers :

Une structure lisible
Un texte bien organisé, hiérarchisé et facilement interprétable par un modèle de langage.

Une crédibilité éditoriale
Des sources fiables, une expertise claire, une autorité identifiable dans son domaine.

Une pertinence contextuelle
Une réponse alignée avec l’intention de recherche, formulée dans un langage adapté au format conversationnel.

Bon à savoir : le GEO, une avancée stratégique pour renforcer votre visibilité digitale

Le marketing digital a toujours évolué au rythme des technologies d’accès à l’information. Avant Google, des moteurs comme Lycos ou AltaVista structuraient déjà la visibilité des marques, selon des logiques de classement rudimentaires. Puis est venu le SEO des années 2000, dominé par le bourrage de mots-clés. Une décennie plus tard, la pertinence sémantique et l’intention de recherche ont pris le dessus, exigeant des contenus plus qualitatifs et contextualisés. Le Generative Engine Optimization (GEO) s’inscrit donc dans une continuité logique.

Les chiffres clés du GEO en 2025

StatistiqueFaitSource
25 %du volume de recherche traditionnel pourrait disparaître d’ici 2026GEEEK
79 %des internautes prévoient d’utiliser un moteur IA dans les 12 prochains moisGEEEK
112 millionsd’Américains utilisaient déjà un assistant IA en 2024Agence Minimal
60 %des recherches web aboutissent à une réponse sans clic (« zero-click »)Agence Minimal
65,5 %de chances supplémentaires d’être repris par une IA si le contenu intègre des statistiquesHubSpot
80 %des parts de marché restent détenues par Google, mais son SGE utilise massivement l’IAGEEEK
40 %des recherches sont résolues sans clic grâce aux réponses générées par l’IAWall Street Journal
42 %des utilisateurs réguliers d’IA générative l’utilisent pour des recommandations d’achatWall Street Journal
45 %d’augmentation du trafic organique pour les entreprises utilisant l’IA dans leur stratégie SEOSEOmator
38 %d’augmentation du taux de conversion pour les e-commerces intégrant l’IA dans leur contenuSEOmator

SEO et GEO : quelles sont les principales différences ?

Beaucoup se demandent si les moteurs de recherche basés sur l’IA fonctionnent avec les mêmes règles que le SEO traditionnel. La réponse est nuancée : il y a des points communs, mais aussi des différences de fond.

Le référencement classique (SEO) repose sur une mécanique bien rodée : optimiser la structure du site, faciliter le crawl des robots, renforcer l’autorité du domaine, et travailler la sémantique pour apparaître en bonne position dans les résultats de recherche. L’objectif ? Gagner en visibilité dans les SERP.

Le Generative Engine Optimization (GEO) obéit à une logique différente. Ici, les moteurs IA ne classent pas des pages, ils formulent une réponse. Leur priorité : trouver un contenu capable de répondre de manière claire, pertinente et contextuelle à la requête de l’utilisateur.
Ils analysent le texte via des modèles de traitement du langage naturel (NLP) et privilégient les contenus denses, structurés et lisibles.

Autrement dit, là où le SEO vise la position, le GEO vise la sélection. Et ce n’est plus l’algorithme d’un moteur classique qu’il faut convaincre, mais une IA chargée de reformuler l’information.

GEO ≠ SEO augmenté : un changement d’approche

Le Generative Engine Optimization implique de penser vos contenus comme des unités de réponse, pas seulement des pages de destination. Ce qui compte aujourd’hui :

  • Le ton conversationnel (plus naturel, pédagogique)
  • L’inclusion de données vérifiables et contextualisées
  • La capacité à répondre à une intention précise dans un format court, clair, structuré

🔍 les IA ne “lisent” pas vos pages. Elles extraient des fragments utiles. Ce sont ces passages (ou fraggles) que vous devez apprendre à optimiser : des blocs sémantiques réutilisables, fiables et bien rédigés.

Tableau : récapitulatif des différences

CritèreSEO traditionnelGEO (Generative Engine Optimization)
Cible principaleSERP : pages de résultatsRéponse générée par une IA
ObjectifGénérer du trafic via clicsÊtre cité ou intégré dans une réponse
Techniques dominantesOn-site SEO, backlinks, optimisation techniquePertinence contextuelle, structure, narration
KPI de performancePosition, CTR, impressionsMentions, fragments repris, fréquence de citation

Quels sont les bénéfices concrets du Generative Engine Optimization (GEO) ?

Le GEO (Generative Engine Optimization) est bien plus qu’un nouveau jargon SEO. C’est une réponse stratégique à l’évolution des moteurs de recherche, désormais capables de générer des réponses complètes à partir de contenus existants. Pour les marques et les créateurs de contenu, les bénéfices sont multiples — à la fois en termes de visibilité, de crédibilité et de performance business.

Être visible là où se forment les réponses

Le premier avantage du GEO, c’est la visibilité intégrée. Plutôt que d’apparaître dans une liste de liens (SERP), votre contenu est cité dans la réponse même, souvent en tête de page, au sein d’une interface générée par l’IA (comme les AI Overviews de Google).

➡️ Résultat : votre marque est visible sans clic préalable, ce qui augmente son exposition dès la première interaction.

📊 Selon l’étude GEO-bench, les stratégies de type Cite Sources ou Quotation Addition permettent d’augmenter la visibilité d’un contenu de 30 à 40 % dans les réponses générées par les IA1

Renforcer sa crédibilité de marque

Apparaître comme source dans une réponse IA, c’est être perçu comme un acteur fiable, référencé et compétent.

Les IA favorisent les contenus bien structurés, sourcés et lisibles. Être cité par ChatGPT, Perplexity ou Google AI, c’est bénéficier d’une forme de validation algorithmique. Cela renforce la confiance de l’utilisateur… et parfois, celle des moteurs eux-mêmes.

Augmenter le trafic qualifié

Même si les IA apportent des réponses directes, une partie des utilisateurs continue de cliquer sur les sources citées, notamment pour approfondir ou vérifier. En étant intégré dans ces blocs de réponse, vous captez un trafic plus ciblé, souvent plus engagé.

💡 Exemple : selon une étude menée par SE Ranking, près de 47 % des liens repris dans les réponses de ChatGPT pointent vers des pages à faible trafic initial2 — une opportunité forte pour les petits sites bien optimisés.

Améliorer l’engagement et les conversions

Parce qu’il s’adapte à l’intention de recherche et au contexte de la requête, le GEO optimise aussi les taux de conversion.

En fournissant des réponses plus pertinentes, mieux alignées avec les besoins réels de l’utilisateur, vous augmentez :

  • le temps passé sur la page,
  • la probabilité d’interaction (clic, scroll, contact),
  • et les conversions (achat, inscription…).

Des méthodes simples comme l’addition de statistiques ont entrainé une hausse de 37 % de la visibilité pour des contenus orientés action3.

 Anticiper les tendances et rester pertinent

Enfin, le GEO permet d’intégrer une logique de veille et d’adaptation continue. En observant quelles requêtes sont générées, quelles réponses sont produites et quels contenus sont repris, vous pouvez :

  • ajuster vos angles éditoriaux,
  • identifier des opportunités de contenu,
  • aligner vos pages avec les attentes conversationnelles des utilisateurs.

➡️ Une stratégie GEO bien menée devient donc un avantage concurrentiel durable, surtout à mesure que les Aperçus IA (SGE) se généralisent dans les moteurs comme Google

Bing + IA = nouvelle opportunité SEO à ne pas négliger

Alors que les moteurs IA comme ChatGPT ou Perplexity redéfinissent nos usages de la recherche, Bing prend une place centrale dans cet écosystème. Invisible mais indispensable, il devient un passage obligé pour rester visible dans les résultats générés par les assistants intelligents.

Bing : l’index fantôme des IA génératives

Depuis 2024, Bing ne se contente plus d’être le moteur de Microsoft : il alimente directement une large part des outils IA.

➡ ChatGPT Search repose en grande partie sur l’index de Bing
➡ Perplexity, DuckDuckGo, Yahoo ou encore Ecosia l’utilisent également

📌 Concrètement, si votre site n’est pas bien indexé par Bing, il risque de ne pas apparaître dans les réponses générées par ces outils – même s’il est bien positionné sur Google.

IndexNow : le raccourci vers l’indexation rapide

Traditionnellement, les moteurs explorent les pages via le crawl ou les sitemaps. C’est lent, aléatoire… et parfois inefficace.

➡ Avec IndexNow, vous notifiez directement Bing lorsqu’une page est créée ou mise à jour.
➡ Résultat : selon Olivier Duffez, fondateur de WebRankInfo, une page peut être indexée en moins de 10 minutes et apparaître sur ChatGPT ou Perplexity dans la foulée, sans même avoir été crawlée 4.

🎯 À retenir : une indexation proactive est aujourd’hui indispensable pour exister dans les résultats IA.

SEO Bing : 4 leviers à connaître pour accroitre sa visibilité

Lorsqu’il indexe du contenu, Bing n’a pas exactement les mêmes priorités que Google. Voici ce qu’il valorise :

➡ Les mots-clés exacts : notamment dans les balises title et meta.
➡ Le signaux sociaux : les partages sur les réseaux influencent le classement.
➡  Les backlinks de qualité : toujours fondamentaux.
➡ Les contenus multimédias : images, vidéos, infographies, Bing les interprète mieux que Google .

Les bonnes pratiques pour créer du contenu GEO-friendly

Vous vous demandez comment créer du contenu pertinent et améliorer la visibilité de votre marque à l’ère des LLM ? Voici les bonnes pratiques à intégrer immédiatement dans votre stratégie digitale. 

Faire autorité : le contenu comme preuve de fiabilité

Les intelligences artificielles ne recherchent pas seulement du contenu pertinent : elles veulent du contenu fiable. Chaque réponse qu’elles formulent engage leur crédibilité. Pour être sélectionné, il ne suffit donc plus d’écrire correctement — il faut incarner une véritable autorité sur son sujet.

Voici les leviers à activer :

Proposer des contenus longs, mais structurés
Un texte dense, découpé en sections claires, augmente vos chances d’être repris par un agent conversationnel.

Assumer vos propos
Exit les formules molles du type « il semble que » ou « peut-être ». Affirmez vos idées. L’IA privilégie les contenus qui tranchent.

Soigner le style
Un ton fluide, précis et maîtrisé inspire confiance. L’IA détecte les textes bien écrits et les valorise.

Employer le vocabulaire métier
Quand c’est pertinent, utilisez les termes techniques de votre domaine. Cela signale votre légitimité.

👉 Un contenu crédible, c’est un contenu structuré, assumé et aligné avec le registre d’une réponse d’IA. Il ne cherche pas seulement à se positionner : il est conçu pour être repris tel quel.

Appuyer ses propos avec des preuves

➤ Ajouter des statistiques

Les chiffres donnent de l’épaisseur au discours. Et ce n’est pas une simple intuition : une étude menée dans le cadre d’un benchmark GEO (10 000 requêtes sur des moteurs comme Perplexity et ChatGPT) montre que l’ajout de statistiques dans un contenu peut améliorer sa visibilité jusqu’à 41 % dans les réponses générées par l’IA5.

🔍 Le test a porté sur des modifications ciblées de contenus web, selon plusieurs stratégies rédactionnelles. Parmi elles, la méthode Statistics Addition — qui consiste à intégrer des données chiffrées concrètes — a systématiquement amélioré la position et la visibilité des contenus.

💡 À retenir : les statistiques ne sont pas un simple “plus”. Elles sont devenues un critère de sélection pour les modèles de langage.

Exemple mesuré : ajouter une statistique comme « Le chocolat suisse atteint une consommation moyenne de 11 à 12 kg par habitant » a permis d’augmenter la visibilité du contenu de +65,5 % dans les réponses de Perplexity.ai.

➤ Citer ses sources

Les moteurs génératifs sont conçus pour rechercher l’origine de l’information. Plus une donnée est vérifiable, plus elle a de chances d’être reprise.

Selon la même étude, la méthode Cite Sources — qui consiste à ajouter des sources externes explicites — augmente la visibilité d’un contenu jusqu’à 115 % sur les contenus initialement peu bien classés dans les SERP.

✅ Concrètement, cela signifie que citer une étude, un rapport ou une publication spécialisée peut suffire à faire grimper votre contenu dans la réponse IA, même si vous n’êtes pas un site d’autorité majeur.

➤ Intégrer des citations

L’ajout de citations expertes — une phrase extraite d’un article de presse, d’un livre ou d’une prise de parole — renforce la crédibilité perçue. C’est aussi un signal fort pour les IA génératives.

La méthode Quotation Addition, testée sur GEO-bench, a enregistré une hausse de visibilité de 37 % dans les réponses générées par Perplexity. Elle figure parmi les trois approches les plus performantes du benchmark.

📌 À noter : combiner plusieurs approches permet d’amplifier encore l’impact.

 Être compréhensible : la pédagogie comme levier de visibilité

Un contenu incompris est un contenu inutile.
Aussi bon soit-il, un texte mal interprété ne sera jamais repris par une IA. Les modèles de langage privilégient les paragraphes clairs, concis et facilement résumables.

Pour maximiser la reprise, active les bons réflexes rédactionnels :

ConseilExplication
➤ Privilégiez les exemples concretsDire « Prenez l’exemple d’un artisan qui… » est plus percutant que plusieurs phrases théoriques. L’IA, comme le lecteur, comprend mieux ce qu’elle peut visualiser.
➤ Soignez la formeUtilisez des phrases courtes, des listes à puces, des titres explicites : cela facilite l’extraction de blocs de sens par l’IA.
➤ Adoptez le format FAQLes IA répondent à des questions. Rédiger sous forme de FAQ augmente les chances d’apparaître dans une réponse générée.

💡 Plus un contenu est facile à décoder, plus il a de chances d’être repris. C’est le principe des blocs de sens autonomes, ou “fraggles”, selon la terminologie de Wil Reynolds 6 Les LLM les identifient pour formuler leurs réponses.

Être à jour : l’actualité est un critère de sélection

Les IA génératives accordent une importance décuplée aux contenus récents.

📌 Mettez régulièrement à jour vos pages, mentionnez les dates des données ou des études citées… et n’hésitez pas à signaler les dernières évolutions du secteur.

Rester objectif : l’impartialité crédibilise

Sur les requêtes comparatives, la neutralité fait la différence.
Les IA privilégient les contenus informatifs, nuancés et factuels — surtout pour des requêtes comme « meilleur CRM » ou « comparatif hébergeur ».

👉 Pour gagner leur confiance :

ConseilExplication
➤ Présentez les points forts et les limites de chaque option, y compris celles de vos concurrents.L’objectivité augmente la confiance des lecteurs… et des IA qui sélectionnent des contenus équilibrés.
➤ Bannissez les superlatifs sans preuve.Les expressions comme « le meilleur », « la seule solution » nuisent à la crédibilité si elles ne sont pas justifiées.
➤ Préférez des formulations nuancées.✘ « Le logiciel X est bien meilleur que Y  »
✔ « X convient mieux aux PME, tandis que Y est plus adapté aux structures multi-sites »

💡 Un contenu perçu comme objectif et utile a plus de chances d’être repris dans une réponse IA.

Se démarquer : l’originalité comme facteur différenciant

Les IA ne sélectionnent pas trois fois le même contenu.
Quand plusieurs pages disent la même chose, une seule est reprise. Pour être celle-là, vous devez sortir du lot.

Voici comment :

ConseilExplication
➤ Approfondissez l’analyseNe vous contentez pas de relayer l’évidence. Les IA favorisent les contenus qui vont plus loin que la simple reformulation.
➤ Adoptez un angle différenciantUn prisme original (ex. : « et si on regardait ça du point de vue de l’utilisateur terrain ? ») capte l’attention humaine et algorithmique.
➤ Affirmez votre style éditorialTon, rythme, anecdotes, structure : les IA sont sensibles aux signatures éditoriales nettes.
➤ Apportez une vraie valeur ajoutéeÉtudes de cas, données exclusives, retours d’expérience… ce sont ces éléments qui font la différence face aux contenus

💡 En clair : ne vous contentez pas de reformuler les 3 premiers résultats de Google. Créez le contenu que l’IA cherche désespérément… mais qu’elle ne trouve pas encore.

Utiliser des balises structurées (schema.org)

Les IA ne “voient” pas vos pages, elles les lisent en code.
Pour elles, un site web n’est qu’un ensemble de balises et de structures. Intégrer des données structurées (type FAQ, Product, Article, etc.) permet de mieux contextualiser votre contenu et d’en faciliter l’interprétation.

➤ C’est un levier technique mais décisif, souvent négligé, qui améliore la lisibilité machine — et donc vos chances d’être repris dans une réponse générée par l’IA.

Privilégier des titres et balises meta clairs et précis

Sur Bing, la pertinence perçue commence par les balises title et meta description. Un titre confus ou générique peut suffire à vous faire écarter des résultats.
➡️ Utilisez des mots-clés exacts, bien choisis, qui reflètent fidèlement le sujet traité. C’est à la fois bon pour l’utilisateur… et pour le modèle d’IA qui évalue votre site web.

🎯 Pour une entreprise, ces ajustements renforcent la fiabilité perçue de ses contenus — un effet structurant dans un univers où chaque requête devient une compétition algorithmique.

Comment intégrer le GEO dans votre stratégie de contenu ?

Le Generative Engine Optimization (GEO) s’impose aujourd’hui comme une extension logique de toute stratégie SEO orientée contenu. Si vous voulez exister dans les réponses produites par les IA génératives, il ne suffit plus d’optimiser quelques pages : il faut structurer l’ensemble de votre dispositif éditorial autour des attentes des modèles de langage.

Voici trois leviers concrets pour construire une approche GEO cohérente.

Cartographier vos contenus informationnels

Commencez par identifier les contenus déjà en ligne susceptibles d’être repris par une IA : articles de blog, FAQ, guides, comparatifs, études de cas… Ce sont ces formats que privilégient les moteurs comme ChatGPT, Perplexity ou Bing Copilot.

🎯 Objectif : rendre chaque contenu “prompt-ready”.

  • Reformulez les passages clés pour qu’ils soient autoportants.
  • Structurez vos textes : titres hiérarchisés, paragraphes courts, formats lisibles.
  • Enrichissez avec des exemples concrets, des chiffres vérifiables, des sources fiables.

Chaque paragraphe doit pouvoir être repris tel quel dans une réponse IA. C’est le principe du fragment sémantique autonome – ou fraggle –, central dans la logique des AI Overviews ou des moteurs RAG (Retrieval-Augmented Generation).

Mettre en place une veille GEO active

Le GEO n’est pas une simple méthode de production : c’est un dispositif de test et d’ajustement continu.

  • Interrogez régulièrement les IA avec des requêtes clés de vos personas.
  • Observez les sources citées. Vos contenus apparaissent-ils ?
  • Analysez les formats retenus : ton, longueur, style, structure.

💡 Des outils comme MentionLab, ou des scripts maison, permettent d’automatiser cette veille en croisant prompts, citations et comportements de réponse.

Acculturer vos équipes au GEO

Le GEO ne relève pas que du SEO : c’est une discipline hybride, à la croisée du contenu, du langage et de la technique. Elle suppose une montée en compétence transversale : rédacteurs, SEO, content strategists, relations presse digitales…

Voici les nouveaux réflexes à intégrer :

  • Penser intentions conversationnelles, pas seulement mots-clés.
  • Rédiger dans un ton pédagogique
  • Produire des contenus de qualité
  • Inclure des sources et données chiffrées.

Cette logique implique aussi d’intégrer des principes issus du prompt engineering : comprendre comment les IA lisent, décomposent et reconstituent une question, pour mieux y répondre.

Levier GEOActions concrètesObjectif
Cartographier vos contenus informationnels– Identifier les formats repris par les IA : FAQ, articles, cas concrets…- Reformuler les passages pour qu’ils soient autoportants (« fraggles »)- Structurer avec titres hiérarchisés, paragraphes courts, exemples, chiffres, sources🎯 Rendre chaque contenu “prompt-ready” et réutilisable par une IA générative
Mettre en place une veille GEO active– Interroger les IA sur vos thématiques clés- Vérifier si vos contenus sont repris et sous quelle forme- Analyser les formats plébiscités par les IA (style, ton, structure)- Utiliser des outils comme MentionLab ou des scripts internes pour automatiser la veille🔍 Suivre l’apparition de vos contenus dans les réponses IA et ajuster votre stratégie
Acculturer vos équipes au GEO– Former rédacteurs, SEO, RP, content strategists- Penser intentions conversationnelles, pas juste mots-clés- Rédiger de manière pédagogique, narrative et structurée- Intégrer des principes de prompt engineering (anticiper les formats de requête IA)🧩 Développer une culture GEO transversale et produire des contenus citables et pertinents pour les IA

Quels sites ou contenus sont le plus souvent repris par les IA génératives ?

Les types de sources privilégiés par les IA

Les IA génératives comme ChatGPT, Perplexity ou Gemini s’appuient largement sur des contenus dits earned : articles de presse, blogs spécialisés, comparateurs7.
➤ Ces sources sont perçues comme plus neutres et fiables, ce qui explique leur prédominance dans les réponses générées.

  • ChatGPT : 62,5 % de contenus earned
  • Perplexity : 80 %
  • Gemini : 85 %

Les contenus owned (produits par les marques) apparaissent surtout en phase de décision, tandis que les contenus UGC (forums, avis, etc.) émergent dans les requêtes de type comparatif.

Le poids réel de l’autorité de domaine

Contrairement à une idée reçue, les IA ne se limitent pas aux sites à très forte autorité (DA > 80).

  • Sites à DA élevé : 31,5 % des citations
  • Sites à DA moyen (DA 20–59) : 48 % des citations

Cela ouvre la porte à des acteurs de niche, à condition que leur contenu soit bien structuré, fiable et utile.

Quelle part de recoupement entre les moteurs IA ?

Les moteurs d’IA ne se nourrissent pas tous des mêmes sources8.. Certains se recoupent, d’autres non.

  • ChatGPT ↔ Perplexity : 25,19 % de domaines communs
  • ChatGPT ↔ Google AIO : 21,26 %
  • Bing Copilot ↔ ChatGPT : seulement 13,95 %

👉 Cela signifie qu’un bon positionnement sur une IA ne garantit pas d’être repris par une autre. Il faut adapter sa stratégie par outil.

Les IA favorisent-elles les vieux ou les jeunes domaines ?

L’étude SE Ranking révèle des préférences nettes selon l’âge des sites :

  • Google AIO : 49,21 % de domaines ont + de 15 ans
  • ChatGPT : équilibre entre anciens (45,8 %) et récents (11,99 %)
  • Bing Copilot : privilégie les sites récents (18,85 %)
  • Perplexity : préfère les domaines de 10 à 15 ans (26,16 %)

💡 Conclusion : les jeunes sites ont plus de chances avec Bing et ChatGPT qu’avec les IA de Google.

Les plateformes les plus citées par les IA

Voici les sites les plus souvent repris dans les réponses générées :

  • YouTube : ChatGPT (11,30 %), Perplexity (11,11 %), Google AIO (6,31 %)
  • WikiHow : n°1 pour Bing Copilot (6,33 %)
  • G2, PeerSpot, LinkedIn, Reddit, Medium : selon l’outil et le type de requête

➡️ L’influence de ces plateformes varie selon l’IA. Il est donc crucial de diversifier les points d’entrée de son contenu.

📍 À lire aussi : Analyse des sources citées par les IA

GEO : promesse stratégique ou mirage algorithmique ?

Si le Generative Engine Optimization (GEO) suscite un réel engouement, son intégration dans une stratégie digitale soulève encore de nombreuses zones grises. En 2025, il reste un territoire émergent, sans garantie de performance mesurable, ni retour sur investissement clair.

Un levier de visibilité, pas un canal d’acquisition

À court terme, le GEO n’est pas un levier business prioritaire. Contrairement au SEO classique, il ne permet pas de capter directement des intentions d’achat ou de conversion forte comme “trouver une agence” ou “demander un devis”.

Les IA génératives ne remplacent pas encore Google sur ce type de requêtes. Leurs réponses sont instables, variables d’un modèle à l’autre, et sensibles à la formulation des questions. Impossible donc de s’appuyer dessus comme on suivrait un ranking SEO dans la Search Console.

Dans les mois à venir, la frontière entre les IA génératives et les moteurs de recherche traditionnels est amené à disparaitre. La démocratisation de SearchGPT tend à le prouver. Un shift dans le secteur du e-commerce est également entrain de se produire. Depuis avril 2025, ChatGPT est désormais capable suggérer des idées de produits à ses utilisateurs. La caroussel est structuré autour d’une courte description, d’un aperçu des avis clients et fournir des liens vers des sites e-commerce pour que l’utilisateur puisse finaliser l’achat.

Une dépendance forte au SEO

Le GEO ne remplace pas le SEO, il s’y appuie. Les contenus repris par les moteurs génératifs sont souvent ceux qui figurent déjà dans les premières positions Google.

C’est pourquoi les fondamentaux SEO restent incontournables :

  • Structure H1/H2/H3 cohérente
  • Chargement rapide
  • Balises optimisées
  • Contenu bien maillé
  • Backlinks de qualité

Sans cela, vous risquez tout simplement de ne pas être exploré par les IA. GEO et SEO sont donc interconnectés, mais le second reste le socle indispensable du premier.

Les citations : des backlinks 2.0 ?

Comme le suggère Amandine Bart, on pourrait être tenté de considérer une citation IA comme un nouveau type de backlink — un “signal de confiance implicite”. Mais à la différence d’un backlink SEO, il n’existe aucun outil standardisé pour les tracer, les mesurer ou les analyser (à part des approches sur-mesure comme MentionLab ou des requêtes test manuelles).

📌 Aujourd’hui, les citations dans les IA ne sont pas des actifs SEO exploitables à grande échelle — elles restent anecdotiques, non traçables et non actionnables.

L’irruption de l’IA bouleverse les règles du jeu SEO.
Les internautes ne cliquent plus forcément sur Google : leurs réponses viennent parfois directement des modèles d’intelligence artificielle. Résultat : la bataille pour la visibilité se joue avant même l’affichage des résultats.

Pour être cité par une IA plutôt que simplement référencé, il faut revoir ses priorités : produire un contenu fiable, bien structuré et réellement distinctif. Le SEO entre dans une nouvelle ère, plus sélective… et nettement plus stratégique.

Quand l’algorithme discrimine : 7 biais courants de l’intelligence artificielle

Et si l’intelligence artificielle, présumée neutre, était en réalité profondément biaisée ? N’oublions pas. Derrière la création d’un algorithme, il y a toujours des décisions humaines. Et trop souvent, ces décisions perpétuent des stéréotypes sexistes, racistes ou âgistes.

Autrement dit, l’IA n’est pas un miroir objectif du monde, mais un reflet de nos propres angles morts. Et quand ces biais se glissent dans le code, ce sont des décisions injustes, voire discriminatoires, qui en ressortent.

Le biais de stéréotype : quand l’IA renforce les clichés

Ce biais apparaît quand l’IA associe certains groupes à des rôles ou comportements stéréotypés, sans nuance. En clair, lorsqu’elle ne fait pas la différence entre une tendance observée et un préjugé.

Exemples concrets :

  • Un outil de traduction traduit systématiquement « doctor » par « médecin » (masculin) et « nurse » par « infirmière » (féminin).
  • Des IA de tri de candidatures défavorisent les prénoms rares ou atypiques.

Ces biais sont problématiques, puisqu’ils renforcent les stéréotypes discriminatoires dans l’imaginaire collectif. Si l’IA ne les invente pas, elle leur donne un vernis d’objectivité en les reproduisant à grande échelle.

Le biais de genre : quand l’IA perpétue les inégalités hommes-femmes.

Le biais de genre apparaît lorsque l’IA associe certaines qualités ou compétences à des genres biologiques. Résultat : elle renforce les stéréotypes existants, au lieu de les neutraliser.

Exemples concrets :

  • Un outil de recrutement écarte les CV de femmes pour des postes tech. Ces candidatures se distinguaient des nombreux profils masculins des données d’entraînement.
  • Des assistants vocaux paramétrés par défaut avec des voix féminines suggèrent une association implicite entre certaines tâches et des représentations genrées.

Ce biais algorithmique reproduit des inégalités sociales au lieu de les corriger. Il peut donc affecter l’accès à l’emploi de certaines populations, la représentation des femmes ou renforcer des stéréotypes dans l’imaginaire collectif. En légitimant ces écarts, l’IA participe à les rendre invisibles… donc acceptables.

Le biais d’homogénéité de l’exogroupe : voir les autres comme un seul bloc

Ce biais se produit quand un système d’IA a du mal à distinguer les personnes appartenant à des groupes sous-représentés dans les données. L’algorithme les perçoit alors comme étant plus “homogènes” et les traite de manière stéréotypée.

Exemples concrets :

  • Les logiciels de reconnaissance faciale commettent plus d’erreurs avec les visages non-blancs.
  • Une IA de ciblage publicitaire propose les mêmes annonces à toutes les personnes perçues comme faisant partie d’un même groupe culturel, sans tenir compte de leurs préférences individuelles.

Il faut être particulièrement attentif face au biais d’homogénéité, car il réduit la capacité de l’IA à reconnaître et traiter équitablement la diversité. Il peut affecter les décisions dans des moments clés. Cela inclut l’embauche, les contrôles de sécurité et le système judiciaire.

Le biais de représentativité : une vision incomplète du réel

Le biais de représentativité se produit lorsque les données utilisées ne couvrent pas toute la diversité des situations ou des profils. L’algorithme apprend alors à partir d’une base de données partielle. L’IA produira donc des réponses qui ne s’appliqueront qu’à une portion limitée de la population. 

Contrairement au biais d’homogénéité, qui concerne la difficulté à différencier les individus d’un groupe perçu comme “extérieur”, le biais de représentativité est lié à l’absence ou au sous-échantillonnage de certains groupes dans les données. L’IA ne les confond pas : elle ne les “connaît” tout simplement pas.

Exemples concrets :

  • Une IA de santé formée avec des données cliniques d’hommes ne prend pas en compte les symptômes d’autres groupes biologiques.
  • Une application de navigation pour les trajets en voiture peut donner des itinéraires qui ne conviennent pas aux cyclistes ou aux personnes handicapées.

Le biais de représentativité est critique car il exclut des publics entiers des réponses ou des services de l’IA. En ne tenant pas compte de la diversité réelle des usages, l’algorithme produit des résultats inadaptés pour ceux qui ne rentrent pas dans le modèle dominant.

Le biais de confirmation : l’IA qui renforce ce qu’elle “croit” déjà

Ce biais se manifeste lorsque l’IA accorde plus de poids aux informations qui vont dans le sens des hypothèses déjà présentes dans ses données, au détriment des signaux nouveaux, divergents ou contradictoires.

Plutôt que d’explorer toutes les pistes possibles, l’algorithme renforce les schémas dominants qu’il a appris, même s’ils sont incomplets ou biaisés.

Exemples concrets :

  • Un moteur de recommandation suggère souvent les mêmes types de contenus. Cela arrive parce qu’il se concentre sur ce que les utilisateurs « semblables » ont apprécié auparavant.
  • Un système de scoring de clients, basé sur l’historique des bons payeurs, peut exclure les profils atypiques, même s’ils sont solvables.

Avec le biais de confirmation, l’IA se fige dans des logiques auto-validantes. Elle ne remet pas en question ce qu’elle croit vrai, ce qui limite les alternatives et entretient les injustices.

Le biais d’âge : l’oublié des discriminations algorithmiques

Le biais d’âge survient lorsque l’IA traite différemment les individus en fonction de leur âge, souvent en se basant sur des stéréotypes implicites liés à la jeunesse ou à la vieillesse.

Si l’on parle peu de l’âgisme, c’est pourtant la seule discrimination que nous sommes tous susceptibles de subir un jour.

Exemples concrets :

  • Une IA d’assistance en ligne oriente automatiquement les utilisateurs seniors vers des contenus simplifiés, considérant à tort qu’ils ne maîtrisent pas les outils numériques.
  • Une application bancaire restreint certaines fonctionnalités pour les clients ayant dépassé un certain âge, sans justification technique, par simple « précaution ».

Conséquence ? L’IA écarte des personnes sur la seule base de leur âge, sans tenir compte de leur autonomie effective ou de leurs compétences.

 

Le biais intersectionnel : quand plusieurs discriminations se combinent

Le biais intersectionnel se produit quand l’IA analyse chaque critère d’identité séparément. Elle ignore alors comment le genre, l’origine, la classe sociale et l’orientation sexuelle interagissent ensemble. Ce biais occulte les discriminations spécifiques vécues par celles et ceux qui se situent à l’intersection de plusieurs catégories marginalisées.

Exemples concrets :

  • Une IA de tri de candidatures valorise les profils divers, mais elle invisibilise ceux qui ont plusieurs critères minoritaires. Par exemple, une femme racisée et en situation de handicap.
  • Un outil d’analyse émotionnelle en visioconférence interprète à tort les expressions faciales d’une adolescente autiste et aveugle comme de l’agressivité, car il ne reconnaît pas ses codes émotionnels spécifiques.

En réduisant les profils à une seule dimension, l’IA passe à côté des réalités les plus complexes et les plus marginalisées. Le biais intersectionnel aggrave l’invisibilisation de personnes déjà sous-représentées. Dans la société comme dans les bases de données.

L’analyse de ces biais algorithmiques démontre que l’IA n’est ni neutre ni objective. Elle applique, sans filtre, ce qu’on lui transmet — et cette transmission de connaissances inclut nos partis pris et nos préjugés.

C’est pourquoi il est essentiel d’être attentif lorsqu’on rédige un texte assisté par une IA. L’apparente objectivité d’un résultat généré masque parfois des biais profonds, intégrés à l’insu de tous.

Certaines pistes permettent déjà de limiter ces risques : diversifier les jeux de données, intégrer des mécanismes d’audit éthique, impliquer des équipes pluridisciplinaires ou encore tester les modèles sur des cas réels variés.

En attendant, gardons en tête que la vigilance humaine reste notre meilleur filtre face à une IA encore loin d’être impartiale.

Fichier LLMs.txt : de l’espoir à la désillusion

Depuis que les modèles LLM ont commencé à crawler massivement le web, une question taraude les éditeurs : comment reprendre la main sur leurs contenus ? Pour l’instant, la réponse tient en un fichier texte : LLMs.txt.

Imaginé par Jeremy Howard (fast.ai), ce fichier est censé jouer le rôle d’un robots.txt, mais pour les modèles d’entraînement des IA. Il suffit de le placer à la racine d’un site pour y spécifier ce que les IA peuvent ou non utiliser Simple, clair, élégant… sur le papier en tout cas.

Mais dans la pratique ? L’adoption de cette « norme » reste marginale, même dans les milieux technophiles.

LLMs.txt boudé par les acteurs de la tech

L’enthousiasme initial provoqué par la création du LLMs.txt s’est vite dissipé. Malgré une médiatisation rapide dans la sphère tech, le fichier est loin de rencontrer le succès escompté. Ni OpenAI, ni Anthropic, ni Google ne semblent vouloir se conformer aux directives proposées par Jeremy Howard.

Ces dernières semaines, les critiques de la norme n’ont pas manqué de se faire entendre. John Mueller, Search Advocate chez Google, l’a ainsi récemment comparé à la balise meta keywords1. En d’autres termes, à une pratique désuète, dont personne ne devrait se soucier.

Discussion Reddit. John Mueller, search advocate chez Google, compare le fichier LLMs.txt à la balise meta keywords

Bon à savoir : La balise meta keywords permettait autrefois d’indiquer les mots-clés ciblés par une page aux moteurs de recherche. Google l’ayant abandonnée depuis 2009, elle n’influence plus du tout le référencement. Inutile donc de la remplir, elle ne sert qu’à alourdir votre code.

Dans la communauté SEO, le doute s’installe

Côté SEO, l’accueil réservé au LLMs.txt oscille entre curiosité et scepticisme. Sur Reddit, plusieurs utilisateurs rapportent avoir mis en place le fichier sans constater le moindre changement dans le comportement des bots.

C’est par exemple le cas Simone De Palma, spécialiste du SEO technique chez Omnicom Media Group.

Salut,

J’ai déposé un fichier LLM.txt à la racine de mon blog plus tôt ce mois-ci, mais je ne vois aucun impact dans mes logs de crawl pour le moment. Je me demandais si quelqu’un avait mis en place un système de suivi, ou simplement remarqué le moindre signe d’activité depuis la mise en place du fichier.

Et si vous ne l’avez pas encore testé de votre côté, je serais curieux d’avoir vos retours à ce sujet.

Merci2 !

Mike Friedman relève quant à lui un autre problème potentiel. En renvoyant vers un simple fichier texte brut, le format Markdown imposé par LLMs.txt pourrait nuire à l’expérience utilisateur :

Le principal problème avec ces fichiers, c’est qu’ils ne contiennent aucune référence ou norme adoptée permettant de renvoyer vers les URL d’origine. Donc, si un modèle de langage (LLM) cite une de vos pages comme source, le lien pointera vers le fichier .md, qui n’est qu’un bloc de texte brut. Et si un utilisateur clique dessus, l’expérience sera très mauvaise3.

Quelqu’un a parlé de douche froide ?

Pourquoi le fichier LLMs.txt ne convainc pas ?

Sur le papier, le LLMs.txt semblait pourtant prometteur. Comment expliquer ce désaveu de la part de la communauté tech ? 3 freins majeurs empêchent l’adoption de la norme à grande échelle.

1. Pas de règle officielle, pas d’obligation

Contrairement au robots.txt, qui s’appuie sur des standards reconnus par les organismes techniques, la mise en place du LLMs.txt repose uniquement sur la bonne volonté des développeurs d’IA.

Rien ne les oblige ni à le lire ni à le respecter. Le fichier LLM reste une simple suggestion technique, pas une règle à respecter sous peine de sanction.

2. Risque de « double discours »

En proposant une version modifiée de la page aux agents IA, le fichier introduit une zone grise : celle du cloaking. Cela soulève plusieurs problèmes, notamment en matière de transparence, de fiabilité des algorithmes et d’intégrité de l’information sur le web.

Bon à savoir : En SEO, le cloaking désigne le fait de montrer un contenu différents aux moteurs de recherche et aux utilisateurs humains. Autrement dit : ce que voit Google n’est pas ce que voit l’internaute.

3. Trop compliqué à mettre en place pour beaucoup

Le LLMs.txt nécessite de créer et de maintenir des versions Markdown séparées des pages web, plus simples à lire pour les IA. Pour beaucoup de sites , cela représente une charge technique lourde, sans garantie de retour sur investissement.


Le LLMs.txt illustre bien l’état du web face aux IA en 2025 : des tentatives isolées pour freiner un phénomène global. Les éditeurs cherchent à protéger leurs contenus. Les IA, elles, continuent de collecter, d’ingérer et d’exploiter des informations, souvent sans autorisation ni transparence.

L’avenir du fichier, ou d’un successeur plus abouti, ne pourra se dessiner qu’à une condition : la mise en place de standards portés par une autorité de régulation forte. Sans cadre juridique clair, cette protection restera symbolique. Et le déséquilibre entre créateurs de contenu et exploitants de données continuera de se creuser.

  1. https://www.reddit.com/r/TechSEO/comments/1k0kcx9/llmtxt_where_are_we_at/ ↩︎
  2. id. ↩︎
  3. id. ↩︎

Quelles sources les IA citent-elles ? Plongée dans les préférences de ChatGPT, Perplexity et Gemini

L’essor des moteurs de recherche conversationnels bouleverse notre manière d’accéder à l’information. Fini le traditionnel référencement en dix liens bleus. Place aux réponses synthétiques, souvent multimodales, produites par des modèles de langage tels que ChatGPT, Gemini ou Perplexity. Mais sur quoi ces IA s’appuient-elles pour construire leurs réponses ? Quelles sources citent-elles ? Et pourquoi certaines sont-elles privilégiées ?

Une étude publiée par xFunnel en février 2025 apporte des éléments de réponse. En analysant 250 000 citations extraites de 40 000 réponses générées par ces moteurs, elle dévoile les grandes tendances de ce nouvel écosystème. Que les SEO en prennent de la graine !

Quels types de sources les IA préfèrent-elles ?

L’étude classe les sources en quatre catégories :

  • Owned : contenu publié directement par la marque ou l’organisation.
  • Earned : contenu obtenu via des médias, des blogs ou des sites tiers jugés fiables.
  • UGC (User Generated Content) : contenu créé par les utilisateurs (forums, avis, réseaux sociaux).
  • Competitor : contenu provenant d’un concurrent direct.

Parmi ces catégories, ce sont les sources « earned » qui dominent très largement, quelle que soit l’IA concernée. Elles représentent environ 62,5 % des sources citées par ChatGPT, 80 % sur Perplexity et 85 % sur Gemini.

Cette hiérarchie reflète une tendance générale observée ces derniers mois : les LLM ont tendance à privilégier les sources perçues comme étant impartiales, au détriment des discours promotionnels. Elle rappelle le rôle central des médias, blogs de niche, comparateurs et autres portails éditoriaux ont à jouer dans la construction de l’opinion algorithmique.

L’autorité de domaine joue-t-elle encore un rôle ?

Oui, sans aucun doute possible ! Si les LLM citent massivement des sources à forte autorité (DA > 60), ce sont paradoxalement les sites à autorité moyenne (DA 20–59) qui profitent le plus du nouveau mode d’indexation. Ces acteurs, auparavant pénalisés par les logiques de classement traditionnelles, bénéficient désormais d’une redistribution des cartes induite par les IA génératives.

Tableau 1 — Répartition des citations selon le Domain Authority

Score DA% de citations
80–10031.53 %
60–7915.33 %
40–5926.32 %
20–3922.07 %
0–194.76 %

Quelle source IA selon l’étape du parcours utilisateur ?

Les IA adaptent leurs sources de citations en fonction de la nature de la requête, qui correspond souvent à un stade du parcours d’achat :

  • Exploration : prédominance des sources « earned » (presse, blogs, forums).
  • Comparaison : hausse des citations UGC (avis, Reddit, G2).
  • Décision : remontée des sources « owned » (pages marques, FAQ, produits).

Ce comportement illustre bien la façon dont les modèles conversationnels s’efforcent de comprendre le contexte informationnel de la requête. Cette approche centrée sur l’intention de recherche rejoint bonnes pratiques du SEO traditionnel, qui insiste sur la nécessité de structurer le contenu selon le besoin utilisateur.

Les plateformes UGC, IA par IA

Les IA ne se tournent pas vers les mêmes plateformes lorsqu’elles s’appuient sur du contenu généré par les utilisateurs. On observe des affinités marquées selon les modèles:

  • ChatGPT privilégie G2, LinkedIn et Gartner Peer Reviews.
  • Gemini s’oriente davantage vers Reddit, YouTube et Medium.
  • Perplexity se distingue par sa forte utilisation de YouTube et PeerSpot.

Ce classement montre que la parole des utilisateurs, lorsqu’elle est rassemblée sur des plateformes à fort signal éditorial, devient une référence prioritaire pour les IA. C’est une nouvelle forme d’autorité : non plus liée au branding, mais à la qualité collective du contenu partagé.

Provenance des citations UGC

IA Site % d’occurrence UGC
ChatGPT g2.com 20.75%
linkedin.com 18.56%
gartner.com 17.00%
reddit.com 14.94%
github.com 6.16%
trustradius.com 5.67%
trustpilot.com 5.10%
capterra.com 1.63%
medium.com 1.27%
business.linkedin.com 1.27%
Gemini medium.com 16.79%
reddit.com 15.23%
youtube.com 12.48%
gartner.com 7.47%
g2.com 7.41%
capterra.com 4.20%
github.com 3.49%
trustradius.com 3.23%
play.google.com 3.14%
apps.apple.com 2.91%
Perplexity youtube.com 34.29%
peerspot.com 21.87%
github.com 9.33%
slashdot.org 7.54%
g2.com 4.79%
apps.apple.com 4.28%
softwareadvice.com 3.72%
trustradius.com 2.61%
dev.to 2.38%
play.google.com 1.56%

Les moteurs IA n’intègrent pas les sources de façon aléatoire. Ils s’appuient sur un écosystème éditorial structuré, notamment construit autour de la pertinence perçue et de la crédibilité thématique.

Les professionnels du marketing doivent donc adapter rapidement leur logique de référencement. Il s’agit aujourd’hui de sortir du prisme du classement pour entrer dans celui de la citation. Une mention bien placée dans une requête ciblée pourrait à l’avenir avoir plus de poids qu’un top 3 sur Google.

5 raisons d’adopter le RAG en intelligence artificielle

Pourquoi l’intelligence artificielle se trompe-t-elle encore trop souvent ?
Parce qu’elle n’a pas toujours accès à la bonne information lorsque vous lui soumettez votre requête. N’oubliez pas que les sources utilisées par les LLM ne sont pas toujours à jour.

C’est là qu’intervient le RAG (Retrieval-Augmented Generation), une technologie qui permet à l’IA de puiser dans des bases de données fiables. Résultat ? Des réponses pertinentes et alignées avec vos objectifs.

Voici 5 raisons d’adopter le RAG en intelligence artificielle.

Des réponses adaptées à votre contexte

Une IA classique fonctionne comme une encyclopédie figée : elle peut produire des textes fluides, mais souvent génériques. Elle ne connaît ni vos documents internes, ni vos spécificités métier.

Avec le RAG, ou génération augmentée de récupération, l’IA change de registre. Elle peut accéder à vos propres données — documents internes, guides de procédures, catalogues produits, bases réglementaires

👉 Résultat : elle ne se contente plus de réciter des généralités, elle répond en tenant compte de votre contexte professionnel réel.

Exemples :
– Un assistant juridique peut facilement retrouver la clause d’un contrat ou la référence d’un article de loi
– Un conseiller du service client peut expliquer une politique de retour produit à partir du guide officiel de l’entreprise, pas d’un contenu générique trouvé en ligne.

Une IA qui évolue sans effort


Former une IA, c’est long. La maintenir à jour, c’est coûteux. Le RAG évite ça. Il permet à votre IA d’intégrer de nouvelles données sans être reprogrammée.

👉 Avec la génération augmentée de récupération, votre système reste toujours pertinent, sans avoir besoin de le modifier en profondeur.

Exemples :
– Le service juridique met à jour une base documentaire : l’IA la lit automatiquement.
– Le département RH modifie une règle interne : l’IA l’intègre sans délai.
– Le support technique publie un nouveau guide : l’IA s’en sert dès le lendemain.

Moins d’hallucinations, plus de maîtrise

Une IA classique préfère inventer une réponse plutôt que d’admettre qu’elle ne sait pas. Elle « remplit les vides » avec du texte plausible, mais faux. C’est ce qu’on appelle une hallucination.

Le RAG change cette logique. En obligeant l’IA à s’appuyer sur des documents concrets, il filtre ce qu’elle est autorisée à dire. Si elle ne trouve pas la réponse, elle peut l’admettre. Si elle tombe sur une information ambiguë, elle peut la citer textuellement.

👉 On passe d’une IA “confiante mais floue” à une IA “prudente et factuelle”.

Exemples :
– Dans un chatbot santé, elle évite de proposer un dosage ou un traitement au hasard.
– En finance, elle ne suggère pas un seuil fiscal erroné basé sur une ancienne règle.
– Dans un outil RH, elle ne s’avance pas sur une question si la réponse n’est pas explicitement documentée

Une solution IA sans refonte complète de vos systèmes

Les projets IA font peur quand ils supposent de gros investissements techniques.
Le RAG vous permet d’échapper à cet écueil. Grâce à lui, inutile de changer votre infrastructure : le RAG s’intègre à vos outils existants et valorise vos données internes pour produire des réponses intelligentes.

👉 Pas de migration, pas de modèle à affiner, pas d’effet tunnel.

Exemples :
– Un intranet connecté à un moteur RAG devient une base de réponse pour tous les salariés.
– Un portail client devient interactif sans refonte lourde.
– Un outil interne propose des aides contextuelles simplement en se branchant sur la documentation

Une IA qui crée de la valeur à partir de vos contenus

Ce qui vous rend unique — vos processus, votre savoir-faire, vos règles — peut aussi devenir la force de votre IA. Le RAG permet d’exploiter ces contenus internes comme sources fiables.

👉 Vous offrez une expérience IA cohérente avec votre culture, votre activité et vos valeurs.

Exemples :
– Une entreprise du bâtiment utilise ses propres DTU pour conseiller ses clients.
– Une marque de cosmétique connecte sa base INCI pour répondre aux questions des consommatrices.
– Un organisme de formation transforme ses contenus PDF en moteur de réponses ciblées.

Le RAG transforme notre façon d’utiliser l’intelligence artificielle. Il permet à l’IA de produire des réponses pertinentes, en puisant dans une base de données à jour et en lien direct avec le contexte de l’utilisateur

Mais pour exploiter pleinement ce potentiel, il est tout aussi important d’apprendre à formuler une demande claire. C’est ce que permet le prompt engineering. En associant ces deux approches — un accès ciblé à la bonne information, et une formulation précise de la requête — on améliore sensiblement la qualité des réponses générées, tout en gardant la maîtrise du processus.

Prompt engineering : la compétence clé pour obtenir de bons résutats avec l’IA

Pourquoi certains obtiennent des réponses bluffantes avec ChatGPT, pendant que d’autres rament avec des textes à la qualité douteuse ?

Le plus souvent, ce n’est pas l’outil ou le modèle qui est en cause. C’est la façon de s’en servir. Et tout commence par une compétence nouvelle, mais essentielle, du marketing digital : le prompt engineering.

Cette méthode consiste à bien formuler vos instructions pour que l’intelligence artificielle comprenne ce que vous attendez — et vous réponde clairement. Dans cet article, vous allez découvrir les grands principes du prompt engineering, illustrés par des exemples simples à réutiliser dans votre quotidien professionnel.

Qu’est-ce que le prompt engineering (et pourquoi ça change tout) ?

Un prompt, c’est la consigne que vous donnez à une intelligence artificielle.
Et le prompt engineering, c’est l’art de formuler cette consigne de manière claire et structurée, dans l’espoir d’obtenir la meilleure réponse possible.

🎯 Imaginez que vous deviez déléguer une tâche à un collègue.
Vous lui diriez simplement : « Fais-moi un truc sur le SEO » ?
Non. Vous lui préciseriez son rôle, les attentes, le format et la cible. Avec l’IA, c’est exactement la même logique.

Un bon prompt, c’est comme un bon brief.
Plus vous êtes précis dans les informations que vous fournissez, plus les réponses de l’IA deviennent pertinentes.

Longtemps réservé aux profils techniques, le prompt engineering est aujourd’hui une compétence précieuse pour les créateurs de contenu, les consultants, les marketeurs, les communicants… bref, pour tous ceux qui veulent tirer parti de l’IA dans leur quotidien professionnel.

Et la bonne nouvelle ? C’est une compétence que vous pouvez acquérir très vite.
La suite de cet article vous montre comment faire.

Les 3 piliers d’un bon prompt

Si vous voulez que ChatGRP (ou Claud) vous réponde de façon pertinente, commencez par formuler votre demande de façon structurée.

Un bon prompt, ce n’est pas juste une question posée à la volée. C’est une consigne construite avec méthode. Et cette méthode repose sur trois piliers simples :

🎯 Le rôle
📌 Le contexte
🧾 Le format attendu

Ces trois éléments permettent de cadrer la réponse de l’IA et d’orienter son comportement.

➤ Le rôle : « Qui parle ? »

Le rôle définit la casquette que doit porter l’IA. C’est comme si vous lui disiez : « Mets-toi dans la peau de… »

📍 Pourquoi c’est utile ? Parce que l’IA n’a pas de posture par défaut. En lui attribuant un rôle (expert SEO, formateur LinkedIn, consultant RH…), vous orientez le ton, le niveau de langage et la pertinence des exemples.

Exemple :
Tu es un consultant en stratégie digitale spécialisé dans le secteur du tourisme.

➤ Le contexte : « Pour qui ? Pourquoi ? »

Le contexte permet à l’IA de mieux cibler l’environnement professionnel dans lequel vous évoluez : votre public cible, votre objectif, vos contraintes.

📍 Sans contexte, l’IA devine. Avec contexte, elle s’adapte.

Exemple :
Je travaille comme chargé de communication pour une PME marseillaise qui lance un nouveau logiciel de gestion de projet. Cet outil est principalement destiné aux freelances.

➤ Le format : « Quel type de réponse ? »

Le format, c’est la forme que doit prendre la réponse de l’IA.
Voulez-vous une liste à puces ? Un email ? Un post LinkedIn ? Un tableau ? Un paragraphe synthétique ?

📍 Si vous ne précisez rien, l’IA tentera de deviner vos attentes en se remémorant vos dernières interactions. Et dans bien des cas, elle tombera à côté.

Exemple :
Propose 3 titres d’articles sous forme de H1, chacun faisant moins de 70 caractères.

Récapitulatif : Les 3 piliers en un coup d’œil

🧩 ÉlémentÀ quoi ça sert ?Exemple
RôleDéfinir qui parleTu es un expert en marketing B2B
ContexteSituer à qui et pour quoi l’IA répondPour une startup qui vise des RH en télétravail
FormatPréciser comment la réponse doit être présentéeRédige une intro d’article de blog (max. 3 phrases)

Les bons réflexes pour dialoguer efficacement avec l’IA

Une fois votre prompt structuré (rôle, contexte, format), vos réflexes d’utilisateur peuvent également la différence toute la différence.

Voici 3 principes concrets pour affiner vos interactions et maximiser la qualité des réponses générées.

1. Conversez, ne commandez pas

Un bon prompt n’est pas figé. Si la réponse est incomplète ou à côté de la plaque, n’hésitez pas à relancer l’outil en reformulant votre demande.

L’IA générative fonctionne mieux dans une logique de ping-pong. Posez une question → analysez la réponse → reformulez → ajustez.

Exemple :
“Tu peux être plus synthétique et structurer ta réponse en 3 points clés ?”

2. Divisez pour mieux guider

Quand il ets question de prompt engineering, mieux vaut segmenter que surcharger.
Au lieu de formuler une requête trop ambitieuse, fractionnez la tâche en étapes logiques.

Exemple :
— Commence par un résumé.
— Propose un titre adapté.
— Écris ensuite l’introduction.

3. Testez, évaluez et documentez

On ne devient pas un bon prompteur par hasard.
C’est en essayant plusieurs formulations pour une même demande, en comparant les réponses, en notant ce qui change et ce qui s’améliore, que vous comprenez réellement comment l’IA fonctionne.
Chaque variation vous enseigne quelque chose. Le prompt engineering est un processus d’apprentissage par l’expérience, pas par la théorie.


👉 Gardez une trace des formulations les plus efficaces. Classez-les par usage (contenu, e-mail, analyse, tableau). Vous vous construirez alors progressivement votre propre bibliothèque de prompts.

🧭 Rappelez-vous : l’IA ne pense pas à votre place.
Elle exécute. Et ce qu’elle exécute dépend entièrement de la façon dont vous lui parlez.. Si vous voulez des réponses de haut niveau, donnez-lui un cadre de haut niveau.

📌 À lire aussi : Claude vs ChatGPT : 3 prompts, 6 textes, mêmes résultats

Avant / Après : ce que change un bon prompt

Prompt flou ou génériquePrompt structuré et précis
Fais un post LinkedIn sur l’IATu es un consultant IA. Rédige un post LinkedIn (500 caractères max) qui explique, avec un ton accessible, comment gagner du temps grâce aux chatbots dans une TPE.
Explique-moi le SEOTu es un formateur SEO. Présente les 3 piliers du SEO à un public de débutants sous forme de bullet points, avec un exemple pour chacun des 3 piliers.
Aide-moi à répondre à ce client mécontentTu es chargé du support client. Rédige une réponse professionnelle à un client qui se plaint d’un retard de livraison, en proposant un geste commercial.
Crée une formation sur la cybersécuritéTu es un formateur au sein d’une société d’informatique interne. Conçois une formation d’introduction à la cybersécurité pour des employés qui ne disposent d’aucune compétences en informatique. La formation doit tenir sur une session d’1h et disposer de 3 modules.
Analyse ces résultats de venteTu es un analyste commercial. Analyse ces données de ventes (texte ou tableau à insérer), identifie 3 tendances clés et formule une recommandation chiffrée.

Maîtriser les fondamentaux du prompt engineering, c’est déjà faire un bond en avant dans votre manière de collaborer avec l’intelligence artificielle. Mais attention : les techniques apprises aujourd’hui ne sont que le point de départ. D’autres méthodes plus avancées existent — plus subtiles, mais aussi plus sensibles aux évolutions des modèles. Dans un domaine qui change aussi vite, rester informé demeure donc indispensable.

Claude vs ChatGPT : 3 prompts, 6 textes, mêmes résultats

Parmi les innombrables outils de génération de contenu disponibles sur le marché, ChatGPT et Claude font aujourd’hui figure de référence. Impossible de passer à côté quand tu travailles dans le référencement. Par curiosité, j’ai voulu comparer les performances de ces 2 outils en les soumettant à une même requête, la rédaction de l’introduction d’un article fictif intitulé « Zapier vs Make : quel outil d’automatisation choisir ? »

Pour corser le tout :

  • J’ai soumis trois prompts successifs à Claude et ChatGPT, avec un niveau de détail croissant.
  • J’ai utilisé un détecteur d’IA pour analyser les textes générés, afin de vérifier si les contenus produits pouvaient ou non être identifiés comme artificiels.
  • J’ai évalué la lisibilité des 6 introductions avec Hemingway Editor

Résultats ? Le prompt engineering ne fait pas tout ! Voici les conclusions de ce petit exercice.

Prompts et qualité des contenus IA

La qualité d’un prompt impacte de façon directe la clarté et la fluidité des textes générés par l’IA. Voilà pour la théorie. Mais dans la vraie vie, qu’est-ce que ça donne ? À vous de juger


🔹 Prompt 1 – Niveau basique

Rédige une introduction d’environ 125 mots pour un article comparant Zapier et Make. Le titre de l’article est : « Zapier vs Make : quel outil d’automatisation choisir ? »

🤖 Prompt 1 : Texte généré par Chat GPT 4o

« Dans un monde où la productivité passe par l’automatisation des tâches répétitives, des outils comme Zapier et Make (anciennement Integromat) se sont imposés comme des solutions incontournables. Ils permettent de connecter entre elles des applications web pour fluidifier les processus métiers, gagner du temps et limiter les erreurs humaines. Mais face à ces deux plateformes puissantes, laquelle choisir ? Simplicité d’utilisation, flexibilité, tarification ou encore courbe d’apprentissage sont autant de critères qui les distinguent. Que vous soyez entrepreneur, développeur ou responsable marketing, ce comparatif vous aidera à identifier l’outil le plus adapté à vos besoins. Dans cet article, nous mettons face à face Zapier et Make pour vous offrir une vision claire de leurs forces, de leurs limites et des cas d’usage idéaux pour chacun. »

🦾 Prompt 1 : Texte généré par Claude 3.7 Sonnet

« Dans un monde professionnel où l’efficacité est devenue une priorité absolue, les outils d’automatisation se révèlent indispensables pour optimiser les flux de travail. Parmi les solutions les plus populaires du marché, Zapier et Make (anciennement Integromat) s’imposent comme des références incontournables, permettant aux entreprises de connecter leurs applications et d’automatiser leurs tâches répétitives sans nécessiter de compétences techniques avancées. Ces deux plateformes poursuivent le même objectif – simplifier votre quotidien professionnel – mais adoptent des approches distinctes qui méritent d’être analysées en profondeur. Que vous soyez un entrepreneur individuel, une PME ou une grande entreprise, le choix entre Zapier et Make dépendra de vos besoins spécifiques, de votre budget et de votre niveau de maîtrise technique. Cette comparaison détaillée vous aidera à identifier la solution la plus adaptée à votre contexte. »


🔸 Prompt 2 – Niveau intermédiaire

Rédige une introduction d’environ 125 mots pour un article intitulé « Zapier vs Make : quel outil d’automatisation choisir ? ». Le ton doit être clair, engageant et informatif. L’article est destiné à des professionnels du marketing qui cherchent à optimiser leurs flux de travail sans disposer de compétences techniques avancées.

🤖 Prompt 2 : Texte généré par Chat GPT 4o

« Dans un monde où le temps est une ressource précieuse, l’automatisation des tâches répétitives devient un atout majeur pour les professionnels du marketing. Que ce soit pour connecter des outils, déclencher des campagnes ou synchroniser des données, des plateformes comme Zapier et Make (anciennement Integromat) promettent de simplifier ces processus sans nécessiter de compétences en codage. Mais entre ces deux solutions, laquelle est la mieux adaptée à vos besoins spécifiques ? Cet article vous propose un comparatif clair et pratique de Zapier et Make, en mettant en lumière leurs atouts, leurs limites et les cas d’usage les plus pertinents. L’objectif : vous aider à faire un choix éclairé pour gagner en efficacité et vous concentrer sur ce qui compte vraiment — votre stratégie marketing ».

🦾 Prompt 2 : Texte généré par Claude 3.7 Sonnet

« À l’ère du marketing digital où chaque minute compte, l’automatisation est devenue non plus un luxe, mais une nécessité. Parmi les nombreuses solutions disponibles, Zapier et Make (anciennement Integromat) se démarquent comme les leaders du marché. Ces plateformes promettent toutes deux de connecter vos applications favorites et d’automatiser des tâches répétitives sans écrire une seule ligne de code. Mais laquelle choisir pour votre équipe marketing ? Entre la simplicité légendaire de Zapier et la flexibilité avancée de Make, le choix n’est pas toujours évident. Cet article vous guide à travers les forces et faiblesses de chaque plateforme, leurs tarifs, leurs interfaces et leurs écosystèmes d’intégrations, pour vous aider à prendre une décision éclairée qui optimisera véritablement votre productivité. »


🔻 Prompt 3 – Niveau avancé

Tu es rédacteur SEO et tu souhaites écrire un article pour un blog spécialisé dans l’IA appliquée au référencement naturel. Rédige une introduction d’environ 125 mots pour un article intitulé « Zapier vs Make : quel outil d’automatisation choisir ? ». L’introduction doit :

  • capter l’attention dès la première phrase avec une statistique ou un enjeu business.
  • contextualiser le besoin croissant d’automatisation dans les entreprises.
  • souligner les différences de philosophie entre Zapier (simplicité, approche no-code) et Make (modularité, logique plus visuelle),
  • intégrer naturellement le mot-clé principal (outil d’automatisation)
  • éviter les tournures scolaires (pas de « dans cet article… ») ;
  • susciter la curiosité pour inciter à lire la suite. Donne une orientation claire : le but est d’aider le lecteur à choisir son outil selon ses besoins.

Le ton doit être clair, engageant et informatif. L’article est destiné à des professionnels du marketing qui cherchent à optimiser leurs flux de travail sans disposer de compétences techniques avancées.

🤖 Prompt 3 : Texte généré par Chat GPT 4o

« 80 % des entreprises considèrent l’automatisation comme un levier clé pour gagner en efficacité d’ici 2025. Dans un contexte où chaque minute compte, choisir le bon outil d’automatisation peut faire la différence entre un workflow fluide et une perte de temps chronique. Deux géants dominent le marché : Zapier, avec sa promesse de simplicité et son approche 100 % no-code, et Make, plébiscité pour sa flexibilité et sa logique de scénarios visuels plus poussée. Si l’un séduit par sa prise en main immédiate, l’autre attire les profils en quête de contrôle granulaire. Alors, lequel correspond vraiment à vos besoins ? Pour les professionnels du marketing en quête de productivité, la réponse dépend autant de vos objectifs que de votre façon de travailler. Voici de quoi y voir clair pour faire le bon choix. »

🦾 Prompt 3 : Texte généré par Claude 3.7 Sonnet

« Près de 40% des entreprises perdent jusqu’à 30 heures par semaine sur des tâches manuelles répétitives, selon une étude McKinsey. Dans un environnement économique où chaque minute compte, l’automatisation des processus est devenue un impératif stratégique plutôt qu’une simple option. Face à cette réalité, les outils d’automatisation comme Zapier et Make s’imposent comme des alliés incontournables pour les équipes marketing. Si Zapier séduit par son interface intuitive et son approche no-code accessible aux débutants, Make (anciennement Integromat) se distingue par sa modularité exceptionnelle et sa logique visuelle de « scénarios » qui offre un contrôle plus granulaire. Cette différence philosophique fondamentale influence l’ensemble de l’expérience utilisateur et détermine ultimement la pertinence de chaque plateforme selon vos besoins spécifiques. Alors, comment déterminer quel outil d’automatisation correspond véritablement à votre situation et à vos objectifs business ? »

PromptModèleScore GPTZero IA (%)Score Mixte (%)Score Humain (%)Lisibilité Hemingway
BasiqueChatGPT10 %3 %87 %Pauvre
BasiqueClaude86 %4 %10 %Pauvre
IntermédiaireChatGPT6 %8 %86 %Pauvre
IntermédiaireClaude71 %6 %23 %OK
AvancéChatGPT35 %6 %59 %Bonne
AvancéClaude35 %7 %58 %Pauvre

Ce que révèle l’expérience : l’empreinte IA reste visible

Un style IA facilement reconnaissable

Même avec des prompts bien calibrés, le style IA ne trompe personne. Si ChatGPT comme Claude respectent plutôt bien les consignes, certains réflexes rédactionnels reviennent systématiquement – au point de trahir l’origine du texte.

➡️ Parmi les principaux marqueurs d’un texte généré par IA :
➤ Des formules génériques comme « dans un monde où… » ou « à l’ère de… » en ouverture.
➤ Une overdose d’adverbes (“véritablement”, “clairement”, “notamment”, etc.).
➤ L’accumulation de synonymes pour insister sur une idée (ex. : « simple, rapide et intuitif »).

Un bon prompt améliore la pertinence du contenu, mais ne suffit pas à produire des textes à haute valeur ajoutée. Pour obtenir un rendu plus naturel, le travail de réécriture reste indispensable.

Critère Description
Lourdeurs syntaxiques Phrases longues, enchaînements mécaniques, absence de rythme.
Formules toutes faites Phrases-type fréquentes : ‘Dans un monde où…’, ‘Face à cette réalité…’
Adverbes excessifs Usage d’amplificateurs comme ‘clairement’, ‘véritablement’, ‘incontournable’.
Style impersonnel Absence de subjectivité, pas de marque personnelle, ton neutre et lisse.
Structure prévisible Structure générique, discours trop bien ordonné (accroche → argument → conclusion).

Pourquoi ChatGPT et Claude écrivent (presque) pareil ?

  1. Ils ont appris avec les mêmes types de textes

ChatGPT et Claude ont été « formées » en crawlant des milliards de pages sur Internet. Quand on leur demande de rédiger un texte, ces outils vont donc naturellement s’inspirer des tournures de phrase et des structures grammaticales qu’elles ont rencontrées le plus souvent.

Même s’il s’agit de deux outils différents, Claude et ChatGPT sont donc destinés à produire des textes très semblables, surtout lorsque le sujet est « standardisé ».

  1. Ils cherchent à bien faire… donc deviennent trop parfaits

Ces modèles sont conçus pour répondre le plus clairement possible à la requête de l’utilisateur. Ils sont programmés pour donner une réponse “propre”, sans faute, bien structurée.

Mais à force de rechercher la perfection, les phrases générées par l’IA deviennent :

  • trop longues,
  • trop bien organisées,
  • parfois un peu froides ou mécaniques.

👉 Ce qui trahit les textes rédigés par une IA ? Cette absence d’aspérités propre à l’écriture humaine.

📍À lire aussi : Outils IA rédactionnels : 3 alternatives crédibles à ChatGPT

🔍 Les petites différences qu’on peut remarquer

Même si ChatGPT et Claude produisent des contenus quasi similaires, il est tout de même possible de remarquer quelques nuances entre ces deux outils. Voici ce que j’ai remarqué.

ChatGPTClaude
StylePlus directPlus sérieux, un peu plus formel
PhrasesPlutôt courtes et simplesSouvent plus longues et complexes
VocabulaireAxé sur l’action : “choisissez”, “optimisez”, “gagnez du temps”Un peu plus abstrait ou réfléchi : “différence philosophique”, “modularité”
TonDynamiquePlus neutre, parfois académique

Ces écarts stylistiques restent néanmoins minimes. Ni ChatGPT ni Claude ne développent une véritable « brand voice » ou une tonalité distincte, contrairement à des solutions comme Jasper, conçues spécifiquement pour le marketing de contenu. Les trois niveaux de prompt testés — simple, intermédiaire, avancé — montrent vite leurs limites : à ce niveau, il sera difficile de rédiger autre chose que du contenu générique.

👉 Pour que votre IA adopte votre ton, vos codes, votre ADN éditorial, il ne suffit plus de peaufiner la formulation du prompt. Il faut également lui donner de la matière.

C’est là qu’intervient le RAG (Retrieval-Augmented Generation). Cette approche consiste à connecter l’IA à vos propres ressources (articles, documents internes, bases de données…). Résultat : des contenus sur-mesure, qui s’appuient sur votre expertise réelle. Mais quid de la confidentialité des données ?

Outils IA rédactionnels : 3 alternatives crédibles à ChatGPT

Selon une étude récente menée par Semji, 86% des professionnels du SEO intègrent désormais l’intelligence artificielle dans leur processus de création de contenu1. Parmi la pléiade d’outils rédactionnels disponibles, ChatGPT domine actuellement le marché avec 91% d’utilisation, loin devant son premier concurrent, Gemini, qui plafonne à 24%.

Cette domination interroge : repose-t-elle sur une réelle avance technologique ou découle-t-elle surtout du statut de précurseur  d’OpenAI ? Face à cette situation, les spécialistes du contenu et du référencement se retrouvent souvent prisonniers d’un choix par défaut, sans explorer pleinement le potentiel des alternatives spécialisées qui pourraient potentiellement mieux répondre à leurs besoins.

En présentant 3 alternatives crédibles à ChatGPT, ce guide est pensé pour vous permettre d’identifier l’outil IA rédactionnel qui optimisera véritablement votre stratégie de contenu.

Cas d’usageSolution recommandéePoints forts
Contenus premium et approfondisClaudeNiveau de détail et richesse d’analyse
Production marketing régulièreJasperÉquilibre entre qualité et rapidité
Stratégies multilinguesNeuroflashGestion de contenu multilingue

Claude : l’assistant IA premium axé sur la qualité éditoriale

Depuis quelques années, Claude s’impose comme l’un des outils rédactionnels les plus sophistiqués du marché. Développé par Anthropic, cet assistant conversationnel cherche à se démarquer par une approche unique, reposant sur la sécurité, l’éthique et la nuance dans ses productions. Un positionnement particulièrement attractif à l’heure où la protection des données suscite de vifs débats.

Claude s’adresse principalement aux rédacteurs exigeants, ceux qui voient dans l’IA bien plus qu’une simple machine à produire du contenu bas de gamme. Son interface élégante et ses modèles aux noms évocateurs — Haïku, Sonnet — témoignent clairement de l’ambition de la marque : devenir une référence haut de gamme dans l’univers de la rédaction assistée.

📍À lire aussi : Claude vs ChatGPT : 3 prompts, 6 textes, mêmes résultats

Fonctionnalités principales de Claude

→ Rédaction et reformulation de textes denses et techniques

→ Gestion de contextes ultra-longs (plusieurs dizaines de milliers de tokens)

→ Capacité à raisonner, expliquer et ajuster son discours selon la nuance demandée

→ Approche éthique intégrée pour réduire les biais dans la production de contenu

Grille tarifaire

OffrePrix mensuelModèles accessiblesFonctionnalités principales
FreeGratuitClaude 3.7 SonnetUsage limité, génération de texte basique
Pro17 $Claude 3 Opus, Claude 3.7 Sonnet, 3.5 HaikuAccès complet aux modèles, plus de messages, prioritaire
Team30 $Claude 3 Opus, Claude 3.7 Sonnet, 3.5 HaikuCollaboration, gestion multi-utilisateurs, facturation centralisée
Maxà partir de 90 $Claude 3 Opus, Claude 3.7 Sonnet, 3.5 HaikuUsage étendu, priorité maximale, accès aux nouveautés

Source : Anthropic – Pricing

Claude et le SEO

Claude peut renforcer votre stratégie SEO grâce à ses capacités uniques :

→ Création de contenus lisibles et bien structurés : parfait pour cibler des requêtes de longue traîne.

→ Élaboration de briefings éditoriaux SEO précis.

→ Optimisation de la profondeur de contenu grâce à l’ajout d’éléments sémantiques pertinents.

→ Amélioration de la qualité rédactionnelle des contenus piliers.

Limites de l’outil

→ Prix d’accès à la version avancée pour un usage intensif.

→ Nécessite une supervision éditoriale pour adapter la production au format web/SEO.

→ Moins rapide que d’autres outils pour la production de masse.

💡 Mon avis sur Claude

Là où beaucoup d’outils misent sur la vitesse et le volume, Claude excelle dans la nuance, la précision et la structuration. C’est une IA intéressante pour créer le premier jet de contenus « premium », comme les guides experts, les comparatifs détaillés ou les analyses de fond… En gros, tout ce qui pousse un site à devenir une véritable autorité dans son domaine.

Jasper-logo

Jasper : l’outil spécialisé dans le marketing de contenu

Jasper est aujourd’hui considéré comme l’outil de référence dans la génération de contenu marketing assisté par intelligence artificielle. Sa promesse est claire : aider les équipes marketing à produire plus vite, sans sacrifier la qualité d’écriture ni bafouer l’identité de marque.

L’outil permet ainsi de créer des textes alignés avec la tonalité, les valeurs et le style propres à chaque entreprise. Au-delà de la simple production automatisée, Jasper se positionne comme un véritable copilote éditorial, capable d’accompagner les équipes dans la création de contenus engageants et cohérents, quels que soient les canaux de diffusion.

Cette polyvalence constitue son plus grand atout.

Fonctionnalités principales de Jasper

→ Génération de contenu marketing multicanal (blog, email, réseaux sociaux)

→ Personnalisation du ton et du style avec la fonction « Brand Voice »

→ Gestion collaborative pour les équipes marketing

→ Intégrations CMS, CRM et API disponibles

Grille tarifaire

PlanTarif mensuelFonctionnalités principales
Creator49 $ / moisRédaction IA illimitée, 1 voix de marque, 50 mémoires, extension Chrome, vérification grammaticale
Pro69 $ / moisTout du plan Creator + Recettes Jasper, Mode SEO (intégration SurferSEO), 3 voix de marque, 150 mémoires
BusinessSur devisTout du plan Pro + API, SSO, guides de style personnalisés, gestion d’équipe, support premium

Source : Jasper Pricing

Jasper et le SEO

Jasper présente plusieurs avantages significatifs pour votre stratégie SEO :

→ Accélération de la production de contenus optimisés pour les moteurs de recherche

→ Renforcement de la cohérence éditoriale, élément essentiel pour le SEO de marque

→ Création de balise méta-descriptions, title et alt texte.

→ Structuration des contenus en fonction des intentions de recherche

Limites de l’outil

→ Coût élevé pour les petites structures

→ Tendance à produire des contenus génériques si les consignes manquent de précision

→ Multiples ajustements nécessaires pour les thématiques expertes

💡 Mon avis sur Jasper

Jasper est l’outil rêvé pour les équipes marketing débordées par leur charge de travail ou pour les agences SEO en recherche de gain de productivité. Toutefois, pour produire du contenu à haute valeur ajoutée ou de l’autorité thématique, Jasper doit impérativement être couplé à l’expertise humaine. Comme tout outil IA, Jasper est avant tout un accélérateur, pas un rédacteur à part entière.

Logo Neuroflash

Neuroflash : l’alternative européenne pour le contenu optimisé

Cette plateforme allemande de génération de contenus gagne en popularité grâce à ses capacités multilingues et son orientation SEO prononcée. L’outil s’adresse principalement aux équipes marketing et aux créateurs de contenus en quête d’efficacité. Ce positionnement multicanal en fait un concurrent direct pour Jasper.

Fonctionnalités principales de Neuroflash

→ Génération de textes orientés marketing, SEO ou créatifs

→ Création d’images IA directement dans la plateforme

→ Analyses SEO intégrées avec scoring en temps réel

→ Personnalisation via des « voix de marque »

→ Support multilingue complet

Grille tarifaire

PlanTarif mensuelFonctionnalités principales
Free0 € / moisJusqu’à 1 000 mots/mois, 5 images IA, 1 voix de marque, 1 ressource de connaissance.
Lite15 € / mois10 000 mots/mois, 10 images IA, 1 voix de marque, 1 ressource de connaissance.
Starter50 € / moisMots et images illimités, 1 voix de marque, 10 ressources de connaissance, correction orthographique de base.
Pro120 € / mois/utilisateurMots et images illimités, 5 voix de marque, 20 ressources de connaissance, analyses SEO avancées, collaboration d’équipe.
Enterprise300 € / mois/utilisateurSolutions sur mesure, intégrations personnalisées, support et sécurité renforcés.

Source : Neuroflash – Tarifs

Neuroflash et le SEO

Neuroflash offre plusieurs fonctionnalités bénéfiques pour le référencement :

→ Production rapide de contenus optimisés avec évaluation SEO en temps réel

→ Optimisation sémantique automatique avec suggestions de mots-clés secondaires

→ Création d’images originales pour améliorer le SEO visuel

→ Uniformité éditoriale multilingue, idéale pour les stratégies internationales

Limites de l’outil

→ Qualité stylistique parfois inégale selon les langues utilisées

→ Fonctionnalités avancées réservées aux forfaits supérieurs

→ Nécessite une période d’apprentissage pour exploiter pleinement les possibilités

Mon avis sur Neuroflash

Neuroflash combine intelligemment création de contenu, analyse sémantique et production visuelle.
En raison de ses tarifs élevés, l’outil est donc principalement destinés aux blogs multilingues ou aux gros sites de e-commerce. Et quid de la qualité des conseils SEO face à des suites spécialisées comme Semrush ou Ahrefs ?


L’intelligence artificielle révolutionne la création de contenu SEO, mais elle ne saurait remplacer l’expertise humaine. Pour obtenir des résultats vraiment performants, l’idéal reste de combiner la puissance des outils IA avec votre connaissance fine de votre secteur et des attentes de votre audience.

Selon vos objectifs, voici la solution la plus adaptée :

Contenus premium et approfondis :
Solution recommandée : Claude
Points forts : Niveau de détail exceptionnel et richesse d’analyse, idéal pour des articles de fond ou des contenus d’expertise.

Production marketing régulière :
Solution recommandée : Jasper
Points forts : Excellent équilibre entre qualité rédactionnelle et rapidité de production, parfait pour alimenter un blog ou des campagnes marketing de manière soutenue.

Stratégies multilingues :
Solution recommandée : Neuroflash
Points forts : Gestion efficace des langues multiples, un atout pour développer une stratégie SEO à l’international.

Quel que soit l’outil que vous adoptez, gardez en tête que Google privilégie avant tout les contenus capables de répondre précisément aux intentions de recherche des utilisateurs. L’IA n’est qu’un levier : c’est votre stratégie éditoriale, pilotée par la connaissance client, qui fera la différence.

  1. https://semji.com/fr/ebooks/etude-semji-intelligence-artificielle?utm_campaign=20242208_rp_etude_ia&utm_medium=partner&utm_source=BDM ↩︎

LLMs.txt : Pourquoi utiliser ce fichier pour sécuriser votre site ?

Imaginez que demain, votre contenu soit aspiré par une intelligence artificielle… sans votre autorisation. Ce scénario est déjà une réalité. Pourtant, une initiative venue d’Australie pourrait bien changer la donne : le fichier LLMs.txt.

Proposé par Jeremy Howard, co-fondateur de fast.ai, ce standard donne aux éditeurs les moyens de réguler l’accès de leurs contenus par les grands modèles de langage (LLM). Un tournant stratégique pour le web.

Qu’est-ce que le fichier LLMs.txt ?

LLMs.txt est un fichier texte, à placer à la racine d’un site, conçu pour dialoguer directement avec les IA. Il fonctionne comme un guide d’accès :

➜ Il spécifie les contenus que les IA peuvent utiliser… ou non.

➜ Il propose éventuellement des versions allégées pour faciliter leur lecture par les machines.

À première vue, son principe rappelle celui de robots.txt utilisé pour les moteurs de recherche classiques. Mais LLMs.txt cible uniquement les IA d’entraînement comme Common Crawl ou LAION.

Caractéristiquesrobots.txtLLMs.txt
DestinatairesMoteurs de rechercheCrawlers IA
ObjectifGestion du crawl SEOProtection des con IA
FormatTexte brutTexte structuré type Markdown
Respect obligatoire ?Oui, selon les moteursNon, pour l’instant

Pourquoi LLMs.txt répond à un besoin urgent

Les modèles linguistiques consomment déjà des milliards de pages web pour apprendre. Mais leur manière de traiter les données pose problème :

➜ Leur capacité d’analyse est limitée face à des pages encombrées de menus, publicités et scripts.

➜ Ils préfèrent des données structurées et épurées.

En centralisant les informations essentielles, LLMs.txt facilite leur travail… tout en permettant aux éditeurs de garder la main.

À quoi sert concrètement LLMs.txt ?

En précisant les règles d’accès, ce fichier ouvre plusieurs opportunités :

Filtrer l’accès : autoriser certaines IA, en bloquer d’autres.

Optimiser le crawl : proposer des versions spécifiques pour IA.

Monétiser : exiger une licence d’utilisation pour l’accès aux contenus.

En clair, LLMs.txt pourrait transformer la relation entre créateurs de contenu et développeurs d’IA.

Comment créer et installer un fichier LLMs.txt ?

Envie de protéger votre site web rapidement ? Voici comment mettre en place votre propre fichier LLMs.txt en trois étapes simples.

1. Créez un fichier texte

  • Utilisez un éditeur simple (ex. : Notepad, VS Code, Sublime Text).
  • Nommez le fichier LLMs.txt en respectant la casse exacte.
  • Encodez-le en UTF-8 sans BOM pour assurer une compatibilité maximale.

2. Respectez la structure recommandée

Voici un modèle de base à personnaliser :

# LLMs.txt - Politique d'accès pour IA

# Autoriser ou refuser certains crawlers IA
User-Agent: GPTBot
Disallow: /private/

User-Agent: ClaudeBot
Allow: /

# Fournir une version optimisée du contenu
Sitemap: https://www.votresite.com/sitemap-llms.txt

Bon à savoir : certains crawlers IA peuvent encore ignorer ce fichier, mais il constitue un signal fort pour les régulations futures.

3. Déposez-le à la racine de votre site

  • Placez le fichier à la racine de votre domaine.
  • Assurez-vous qu’il est publiquement accessible via https://votresite.com/LLMs.txt.

Pourquoi LLMs.txt est un enjeu stratégique pour le web

1. Reprendre le contrôle face à l’IA

Avec LLMs.txt, les éditeurs peuvent enfin choisir qui peut utiliser leurs données. C’est un levier essentiel pour protéger leur propriété intellectuelle.

2. Créer de nouvelles sources de revenus

La donnée devient une matière première stratégique. En instaurant un modèle payant pour l’accès machine, les sites web peuvent monétiser leur valeur créée.

3. Protéger ses contenus à haute valeur ajoutée

Les formations, les études de cas, les articles exclusifs… tous ces contenus peuvent être mieux préservés contre l’aspiration sauvage.

LLMs.txt et la législation : où en est-on ?

Actuellement, LLMs.txt repose sur une adhésion volontaire. Aucune loi ne l’impose aux IA. Mais les choses bougent :

Europe : Le règlement européen sur l’IA, publié en juillet 2024, vise à encadrer l’utilisation des données.

International : Lors du sommet de Paris en février 2025, plusieurs pays ont appelé à clarifier la protection des contenus.

États-Unis : La nouvelle administration Trump semble en revanche favoriser une approche plus libérale, moins contraignante.

Entre avancées réglementaires en Europe et liberté réclamée outre-Atlantique, l’avenir de LLMs.txt se jouera autant sur le terrain technique que diplomatique.

Ce qu’il faut retenir

LLMs.txt pourrait bien devenir une norme incontournable pour tous les éditeurs souhaitant protéger et valoriser leurs contenus face aux IA. S’il reste aujourd’hui facultatif, son potentiel stratégique est immense.